C'est l'histoire d'un homme qui rentre dans un bar

Au revoir tout le monde, me revoilà pour de vrai :rire2:

Pour les courageux, j'ai écrit sur les dernières heures de mon personnage avant qu'il n'arrive à Raccoon. Donc enjoy, sinon passez à la fiche, tout en bas dans le spoiler

Le bar est ouvert durant toute la durée de la lecture et le café est exceptionnellement gratuit. N'oubliez pas de lire dans une pièce bien éclairée, ne soyez pas trop près de l'écran et faites une pause de 15 minutes chaque demi-heures. Enfin pour les épileptiques, vous ne courrez aucuns risques.

Salut tout le monde et bonne lecture !

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- Mark non ! 

Cette femme qui criait ce prénom avait un beau visage, de profonds yeux bruns et une somptueuse crinière blonde. Mais ses traits apeurés effaçaient toutes ces qualités.

- S'il te plaît Mark, ne fais pas ça ! Continuait elle de crier alors qu'elle éclatait en sanglot. 

Je reculais en direction de la porte d'entrée, accolée au mur de la salle à manger lorsqu'elle hurla ce prénom une dernière fois avant de déclarer que "ça ne valait pas le coup", "qu'il fallait laisser tomber", autant de mots qui sonnaient creux dans mes oreilles. Un coup de feu retentit, tout devint noir. Ce prénom résonnait dans ma tête.

C'est dans une voiture de police accidentée, gyrophare allumé, mais plus silencieux que jamais, portière ouverte et sous une pluie battante qu'un homme surmonté d'un trench-coat en cuir sombre, se réveillait, lentement, incapable de se souvenir de ce qu'il venait de se passer. Incapable de se rappeler de sa propre identité ou de ce à quoi il ressemblait. Incapable de se souvenir de quoique ce soit. Les vitres et les rétroviseurs du véhicules avaient étés sauvagement détruits et l'auto était encastrée contre le mur d'une station service.

La nuit était sombre, mais un unique lampadaire assurait un minimum de visibilité.

La fermeture ouverte de son manteau laissait entrevoir une simple chemise grise, habillée d'une cravate noire. Il portait également un pantalon en toile gris et de sympathiques chaussures de villes marrons.

Dès qu'il reprit connaissance, et ce fût non sans quelques difficultés, l'homme constata avec une grande anxiété que ses mains étaient fermement menottées. La montée en pression fît qu'il tenta en vain, et par tous les moyens possibles de s'en débarrasser. Il essaya de faire glisser ses poignets, tenta de briser la chaîne en écartant le plus possible ses mains l'une de l'autre. Il se détacha, puis fît face à la porte du véhicule, il s'efforça ensuite de scinder la mini chaîne en la fracassant à plusieurs reprises contre la portière ouverte tout en jurant. En vain. 

Il se laissa finalement retomber dos contre le véhicule, le souffle court, affolé. Deux autres voitures étaient présentes sur les lieux, des tout-terrains du FBI, gyrophares également allumés, mais tout aussi silencieux. Sans personne à l'intérieur et dans le même état que la berline derrière lui, à la différence près que deux agents de l'agence étaient effondrés non loin, inertes, baignant chacun dans des mares de sang diluées par la pluie. L'hémoglobine s'échappait par filets, glissant sur le bitume en direction d'une grille d'évacuation. Quelques douilles traînaient au sol.

Il se dirigea vers les deux macchabées, s'agenouilla au dessus d'eux et les fouilla tour à tour de ses deux mains liées. Le premier corps était celui d'une femme, type caucasien, cheveux bruns coiffés en queue de cheval et surmontés de la casquette fédérale. Elle avait pris trois balles dans le buffet. Il trouva ses papiers dans une poche de sa poitrine ensanglantée.

« Allison O'Conneil, 26 ans. »

L'homme détourna le regard quelques secondes avant de relâcher ce qu'il tenait dans la main. Il chercha plus bas, au niveau de sa ceinture. Quelqu'un avait pris le soin de la débarrasser de son arme. Il vérifia qu'elle n'ait pas les clés de ses entraves. Rien.

Le second était cette fois-ci un homme, de type afro-américain, le crâne rasée et éclaté par une balle, sa casquette gisait près de lui, un immonde résidus la recouvrait. Il parcouru les poches de l'agent fédéral, rien hormis ses papiers, et une clé.

Immédiatement, le prisonnier tenta de se défaire de ses liens, mais ça ne semblait pas être la bonne.

- Merde ! Tu fais chier ! Hurla t-il en jetant la clé au loin, avant de marteler la poitrine du représentant de l'ordre de ses poings. Les larmes aux yeux, il se renseigna sur l'identité de cet homme.

« Matt Harper, 33 ans »


En regardant tout autour de lui, il remarqua une lueur dans une flaque d'eau non loin, intrigué, il se lança en avant et rampa jusque l'objet, dégoûté pour ses vêtements souillés. La fameuse lueur était accompagné d'un autre objet. Le premier était une plaque de police, le second un porte-feuille. 
Soudain, une violente migraine l'assaillit et l'homme, qui était d'une carrure athlétique, laissa sa tête frapper le bitume recouvert d'eau, les dents serrées, la mâchoire crispée.
Il se mît finalement à genoux, et ramassa la plaque de police. 
"Chicago Police Department" y était gravée, ainsi que le blason de l'unité de police sus-mentionnée.
Il se retourna et constata que la même inscriptions ornait la carrosserie de l'auto contre laquelle il gisait dix minutes plus tôt, mais ce n'est pas cette inscription que retint le plus son attention, plutôt ce qui y était écrit par-dessus, à la peinture rouge.

« Montre-moi ton vrai visage. »

Incapable de tirer la moindre conclusion logique sur cette situation dérangeante, il se tâta le visage. Peut-être avait t'il été opéré ? On lui avait transformé son visage ? Et quand bien même son visage aurait changé, comment l'aurait-il su étant donné qu'il était incapable de se souvenir de quoique ce soit, ni même de son apparence. Une chose était sûre à la vue de ses mains, il était de type caucasien. Peut-être alors l'avait on défiguré ou peut-être l'avait-il été dans l'accident ?

Sceptique, il attrapa ensuite le porte-feuille, et une seconde montée d'adrénaline le secoua, ses yeux s'exhorbitèrent. À l'intérieur, le nom de Mark Hoffman apparaissait, sexe masculin, 31 ans, ainsi que la photo d'un homme blanc, mais au teint plus mat, des lèvres épaisses, et des cheveux bruns coiffé vers l'arrière. Une petite mèche retombait de manière insolente sur son front, relevant son regard de braise,turquoise et pâle comme la mort, ainsi qu'un nez plutôt conséquent, mais qui s'accordait étrangement bien avec le reste de ses traits.
Cette photo créait en lui un étrange sentiment de déjà-vu. Avait-il déjà fréquenté cet homme ? Était-ce un ami, une connaissance ? Un ennemi ? Était-il avec lui lorsque cet accident s'est produit ? Ou alors peut-être en était-il la cause ? Et ces menottes, que voulaient-elles dire ? Était-il un criminel ? Était-ce un malentendu ? Un piège ? Peut-être était-ce lui même ? Il n'avait plus aucuns souvenirs de sa vie antérieure à cet événement. Il ne savait même plus à quoi il ressemblait et il lui était impossible de le vérifier.
Une autre photo s'échappa d'une des poche du portefeuille, elle chuta gracieusement jusqu'au sol trempé. L'homme s'en empara et se délecta du visage de la jeune femme qui y figurait. Des cheveux blonds, des yeux noisettes, les traits chaleureux. Un sourire radieux. Elle aussi, il avait l'impression de la connaître.
Au dos de la photographie y était annoté :

« Souviens-toi. »

- Putain, mais c'est quoi ce foutu bordel. Articula t-il avec difficulté, tandis qu'une insoutenable douleur se réveillait dans sa poitrine. Il se rendit finalement compte avec un air effaré qu'il avait visiblement pris une balle avant de se retrouver dans cette situation. C'est du délire. Reprit t-il en tombant sur le côté, terrassé par la douleur.

Il avait froid et ses paupière s'alourdissait, mais un coup de feu le tira de sa torpeur. Il releva la tête et regarda en direction de l'intérieur de la station essence, plongée aussi dans le noir. Sèche et cinglante, la détonation continua de retentir durant quelques secondes.

L'homme se releva tant bien que mal, sa chemise grise était désormais ensanglantée, mais il ne voulait pas mourir dans ce trou perdu.
Lorsqu'il arriva devant la porte vitrée, il plaqua son visage contre la fenêtre afin d'apercevoir quoique ce soit qui l'aiderait à éclaircir sa lanterne. Un type du FBI gisait en étoile, non loin du pas de porte, et la flaque pourpre qui l'entourait laissait présager qu'il était mort. Il avait son arme à  la main.

Il poussa la barre, ce qui déclencha le mécanisme d'ouverture de la porte. Il se précipita sur l'arme, s'en empara, vérifia le chargeur et fouilla le corps. Le Beretta était équipé d'une lampe torche, sacrément utile. Il l'alluma immédiatement, regarda autour de lui. Un comptoir à sa droite, des rayons devant lui, une porte de service à gauche. Il avança d'un pas en direction des rayons.

- Bouge plus ! Ordonna une voix rauque et autoritaire.

Le menotté sursauta.
Son cœur s'emballait et il n'osait plus faire un seul mouvement, son corps était comme figé. Un autre homme s'avançait sur sa droite, longeant le comptoir, il ne le voyait pas, mais entendait parfaitement le son de ses pas. Sûrement un flic, ou un autre type du FBI.

- C'est toi qui l'a buté ? Quémanda l'autre d'un ton menaçant en continuant de s'avancer.
- Comment ça ? Non ! Bégaya l'amnésique.
L'autre homme empoigna son arme, le pencha en arrière puis l'éblouit avec une mini lampe torche. Il examinait ses yeux. Il le relâcha après quelques secondes. C'était un autre type du FBI, c'était tout du moins ce qui était écrit sur sa casquette.
- Vous pouvez me retirez ses menottes et m'expliquer ce qu'il se passe? Je vous prie. Demanda l'amnésique, fatigué par sa blessure.
- Non, répliqua l'agent fédéral en prenant le pouls de son équipier.
- Vous pouvez au moins me dire qui je suis ? Ce qui se passe ici ?
- Boucle là ! Vociféra l'autre en constatant que l'homme à terre était bel et bien mort. Qu'est ce que tu fous avec son arme ?
- Je viens tout juste de la ramasser, je vous le jure, c'est pas moi qui ai tué ce type ! Se défendit le menotté, apeuré. Méfiant, l'agent du FBI sembla néanmoins redescendre en pression, il baissa son arme et rengaina.
Celui qui était prisonnier de ses menottes expira un grand coup. Vous pouvez me dire ce qui se passe maintenant ? Au moins me dire qui je suis, vous me connaissez forcément ! Je me suis réveillé dans cette voiture de police !
- Oh oui je te connais bien. Alvin Terry, une saloperie de violeur récidiviste condamné à mort et en cavale. Répliqua sèchement l'agent fédéral.
Cette annonce eue l'effet d'une bombe, chamboulé, le criminel tomba à genoux alors que les souvenirs de son dernier méfait lui revenaient, il revoyait le visage de cette femme, en larme, dévisagée par la peur.
- C'est pas vrai … C'est un cauchemar, se lamenta Alvin, l'air livide. Un coup de tonnerre le fît sursauter. Mais pourquoi je ne me souviens de rien ? Reprit-il.
- Nous t'avons drogué avant de t'embarquer, afin de faciliter ton transport et celui du type qu'on a interpellé avec toi, répondit le fédéral en attrapant une bouteille de bière. Ça, plus le choc de l'accident, ça explique sûrement ta perte de mémoire.
Cela expliquait aussi pourquoi il n'avait pas ressenti de douleur immédiatement après avoir repris connaissance, Alvin en était certain.
C'était un afro américain, et il portait un imperméable bleu du FBI, le sigle de l'agence fédérale y était thermocollé en jaune. Il posa sa casquette sur le comptoir.
- C'est légal tout ça ? Demanda le criminel en désignant la bouteille,   mais en faisant également allusion à la prise de drogue.
- C'est pas toi qui va me dire ce qui est légal ou pas, mon grand.
Il lui avait cloué le bec, le criminel baissa donc le regard, honteux. D'autres souvenirs dérangeant refaisaient surface. Le fédéral, pendant ce temps ci, décapsulait sa bouteille.
- Comment vous m'avez attrapés ? Le questionna le malfrat en le regardant s'enfiler une gorgée.
L'atmosphère avait l'air si légère, c'était étrange. Des hommes s'étaient fait tués, là dehors, et lui, buvait une bière, sans s’inquiéter d'un éventuel meurtrier dans les environs.
- Je suis pas censé te parler, mais t'es un homme mort. Si c'est pas cette blessure qui te tue, dit-il en désignant la balle flanquée dans sa poitrine, ce sera la chaise électrique, ricana l'agent du FBI. Des renforts devraient nous récupérer d'ici un quart d'heure, en attendant, tiens toi à carreaux. Puis si ce type se repointe, je lui colle une balle en pleine tête à cet enfoiré, pour avoir descendu tous mes hommes. En tout cas, je vais pas risquer d'aller m'aventurer dans cet endroit, sachant que deux malades dont toi sont en liberté.
- C'est qui cet autre homme ? Demanda le récidiviste, qui sentait enfin qu'il allait enfin savoir le fin mot de l'histoire.
Le représentant de l'ordre termina sa bouteille avant de continuer.
- Le mari de la dernière femme que tu as touchée, annonça t'il sèchement. J'ai pas envie d'en dire plus.

Cette blonde, sur la photo, cela se pouvait-il donc que ce soit la fille dont ce type parlait ? Au dos de la photo y était écrit « Souviens-toi ». Cela lui était-il adressé ? Mais qui l'aurait écrit ? Mark Hoffman serait donc le mari de cette femme ?

En tout cas, il était foutu, car si la balle ne le tuait pas, c'était ce type, et si ce type ne le faisait pas c'était la chaise. Alvin constata finalement que l'agent fédéral le menaçait d'un regard carnassier. Un frisson parcourut son corps tout entier.

- Pourquoi vous me regardez comme ça ? Demanda Alvin, dont le cœur battait à cent à l'heure. La porte de service s'ouvrit brusquement tandis qu'un autre homme déboulait, une arme à la main.
- Reste pas là ! Hurla le troisième homme à l'intention du malfrat tandis que l'agent fédéral dégainait son arme de poing, Terry en joue.

Six coups de feu retentirent, un déferlement de plombs. Alors que le criminel s'écroulait au sol, avec quatre balle supplémentaire dans le buffet. L'autre homme tirait deux coups de feu en direction du fédéral, dont l'un se logea dans l'épaule, arrachant un cri de douleur à l'afro-américain qui se réfugia de l'autre coté du comptoir.

Alvin, au sol, s'étouffait avec son propre sang, il se pencha sur le côté, courbé en deux afin de ne pas s'asphyxier.

- Laisse moi le buter Mark ! Laisse moi le tuer cet enfoiré ! Enragea le fédéral en déchirant une manche de son imperméable pour compresser sa blessure.
- Matthew non ! Ce n'est pas à toi de le faire ! Répliqua le prétendu Mark.
- C'était ma femme ! Hurla le fédéral tandis qu'Alvin se traînait au sol pour tenter de s'échapper. Une trace pourpre témoignait de son passage.
- C'était aussi ma sœur ! Répliqua Hoffman furieux. Une lueur d'empathie sembla envahir le mari de la dernière victime d'Alvin.
- Comment échapper au FBI ? Demanda t'il finalement.
- Laisse moi m'en occuper ! Mais tu dois m'assurer d'une chose, tu ne le tueras pas ! J'appelle une ambulance.
- Je ne garantis rien, fît Matthew, d'un ton résigné.

Hoffman décrocha son téléphone puis composa le numéro des services de secours de Chicago alors que Matthew sortait de sa cachette.
D'un pas leste il s'approcha d'Alvin, dégoûté. Il le fixa quelques secondes avant de porter la main à son arme. Alvin, au bord du coma bégaya pour le raisonner, attirant l'attention de Mark, dont la mine se décomposa aussitôt.

- Matthew non ! Hurla t'il en lâchant son téléphone afin de pointer son arme sur son ami.

Alvin n'avait jamais été aussi proche de la mort, et soudain, tous ses crimes lui revinrent à l'esprit. Les visages de ses victimes, leurs cris effrayés, leurs corps meurtris, leur sang, tout le hantait simultanément. Le visage de Sarah, la femme de Matthew qu'il avait croisé par hasard dans la rue. Il se souvenait l'avoir suivie tard dans la nuit jusque chez elle. Juste avant de rentrer, elle décrocha son téléphone, c'était un certain Mark, elle lui répondit qu'elle était fatiguée et qu'elle n'avait pas le temps avant de raccrocher.

Lorsqu'elle entra chez elle, il la bouscula à l'intérieur, ne s'attendant pas à ce que son mari soit aussi sur les lieux. Il les menaça avec une arme, avant d'assommer Matthew et de l'attacher à une chaise avec de l'adhésif.

« Regarde comme je vais bien m'occuper d'elle. » avait-il dit, Alvin s'en souvenait désormais. « Je vais te montrer son vrai visage, elle adore ça ! ».

En se remémorant ses événements, Alvin ne pouvait contenir ses larmes, il avait été un monstre et méritait la mort, c'était certain.
Il se souvenait aussi de la manière dont tout avait dégénéré dans cette maison. Cet homme Mark Hoffman, lieutenant de la police de Chicago, avait été informé de la position d'Alvin par l'appel d'un indic'. Il avait appelé sa sœur juste avant qu'elle ne rentre, pour lui dire de se barricader chez elle, elle l'avait rejeté. Lorsqu'il arriva dans le quartier où résidait sa sœur, la porte grande ouverte de sa maison alarma le policier qui se rua dans la maison, arme au poing.

Alvin se souvenait de l'entrée fracassante du lieutenant, tandis que celle qui semblait être sa sœur gisait nue sur le canapé, impuissante. Alvin avait immédiatement levé les mains, et au même moment,un gamin débarquait dans la salle à manger. « Tonton ? » avait-il dit à l'attention du policier, visiblement surpris de sa présence. « Retourne dans ta chambre. » lui avait-il rétorqué. Hoffman, tiraillé entre son devoir et l'envie de se faire justice soi-même ne savait que faire. Il avait demandé au violeur de lentement se diriger vers la porte d'entrée.

Il le tuerait ici. Hoffman avait le criminel en joue, tandis que sa sœur le suppliait de ne rien en faire, que cela allait lui apporter plus de problèmes que cela n'en résoudrait.
- Mark non ! Criait-elle.

Le policier n'en avait que faire,c'était un criminel récidiviste, en cavale et condamné à mort.

- S'il te plaît Mark, ne fais pas ça ! Continuait elle de crier alors qu'elle éclatait en sanglot. 

Pendant ce temps-ci, Matthew, qui était dans un coin, avait réussi à se défaire de l'adhésif, et se diriger vers l'une des commodes de la pièce. Sarah ne compris que trop tard ce qu'il allait faire, Hoffman ne le sût qu'une fois que le mari de sa sœur eût abattu le criminel d'une balle dans la poitrine.

Mark se jeta sur Alvin, prenant immédiatement son pouls. Il était encore vivant. D'un regard entendu avec Matthew, ils l'emmenèrent à l'extérieur, le jetèrent dans la voiture de service d'Hoffman. Une fois à l'intérieur, le Lieutenant le menotta, puis lui injecta une drogue tranquillisante qu'il utilisait fréquemment pour ce genre de situation. Mark pris le volant et Matthew pris la place du mort.

Sarah, laissée seule chez elle avait immédiatement appelée la police, craignant pour son frère et son mari. L'affaire étant importante, c'est le FBI qui prit le relais et qui intercepta les deux hommes à l'extérieur de Chicago. Les deux hommes refusèrent de s'arrêter, et Alvin, encore conscient, tenta d'étrangler Hoffman avec la chaîne de ses menottes. Ce dernier perdît le contrôle du véhicule qui percuta le mur d'une station essence. Alvin perdît connaissance à ce moment là. Hoffman simula la mort tandis que Matthew s'extirpa du véhicule, en abattant deux agents du FBI, puis deux autres qui s'étaient mis à couverts derrière leur tout terrains, il vola son imperméable et sa casquette à l'un d'eux.

Hoffman se redressa une fois que la situation ce fût calmée. Il attrapa son portefeuille, en extirpa une photo de sa sœur, jeta un coup d’œil à Alvin encore inconscient, puis annota au dos de la photo « Souviens-toi. » à son intention. Mark replaça la photo dans son portefeuille, arracha sa plaque de police et balança les deux au dehors. Aujourd'hui, il n'était plus un flic de Chicago, mais un fugitif.

Hoffman partit à la recherche de Matthew, qui tua un autre agent du FBI qui était à sa recherche dans la station service, et qui, apercevant Alvin sortir du véhicule de police, préféra l'attendre pour le tuer une bonne fois pour toute.
Tout était désormais clair pour Alvin qui agonisait au sol, le canon de Matthew pointé dans sa direction.

- Police secours, veuillez nous indiquer la nature de l'incident. Annonça le téléphone d'Hoffman qui était en haut-parleur.
Matthew pressa la détente et tira une autre fois sur le violeur, Hoffman répliqua immédiatement en abattant son beau-frère qui s'écroula net.
- Allô ? Monsieur ? C'est des coups de feux que j'entends ? Répéta la femme qui était à l'autre bout du fil.
Mark récupéra son téléphone, et raccrocha. Il composa un autre numéro, c'est un homme qui répondît.
- J'ai besoin que tu me blanchisses. Ordonna Hoffman, d'un ton sec.
- T'es en train de créer un sacré bordel ! Mais j'ai le plan parfait pour mon meilleur client. Répondît l'autre avec enthousiasme.
- Fais vite.
- Oui, oui, je fais ce que ce je peux. Je transfère ton dossier au commissariat de Raccoon City, c'est une petite ville tranquille à quelques kilomètres. Tu vas pouvoir te mettre au vert un moment pour récupérer. Par contre, n'oublie pas, mes tarifs augmentent à chaque fois. Donc tiens toi à carreaux maintenant. Arrête de buter tous les criminels que tu choppes. Trouves autre chose. Jouer aux justiciers ça n'apporte rien de bon, regarde Batman. Ricana l'interlocuteur de Mark. Bon allez, et t'en fais pas pour le reste, je nettoie derrière toi.
- Merci Eames.
- C'est vraiment touchant, ironisa le faussaire avant de raccrocher.

Hoffman se retourna finalement vers Alvin qui semblait plus coriace que prévu, avant de déclarer :

- La partie est terminée.
Une détonation mit fin à toute cette histoire.

Quelques minutes plus tard, une armada policière, accompagnée d'ambulances débarquèrent sur les lieux et les sécurisèrent. Bientôt, une berline noire arriva également, et un homme en parkas noire, cheveux bruns gominés en arrière en descendit. Il fût bientôt rejoint par un autre homme, du FBI.

- Lieutenant Matthews, FBI, vous pouvez me dire ce que vous faites ici ? C'est une zone d'investigation fédérale.
- Mon boulot, répliqua l'autre en lui montrant sa carte d'enquêteur d'Interpol. Vous êtes relevé de l'affaire.

Spoiler:

Encore une fois originale

Je lis l'histoire tu bar quand j'ai le temps.
A t'as blague sur le bar en bas, j'ai rigolé.
Heu... Tu n'as pas 12 ans ^^
Et je suis daccord avec toi pour ton : J'ai fais le minimum pour la fiche, parce que j'aime pas ça du tout, je préfère développer le personnage INRP. Désolé.

Et donc content de te revoir par ici.
Et pour ma part si je ne prends pas stars je prendrais surement un RPD comme perso.

Merci
Non je n'ai pas 12 ans effectivement mais on s'en fiche ^^

J'espère qu'on va très vite se revoir en rp :D

De même cher camarade  :D 

Nos équipes sont actuellement en train de lire ta présentation. John est mort de vieillesse, Nathalie vient d'accoucher de son premier enfant, Patrick a perdu 27 kilos et Steven est en dépression.
Mais pas de panique, tout sera prêt dans les meilleurs délais

De braves gens ! De braves gens je vous le dis !

J'ai tout lu tu n'as vraiment aucune pitié pour la longueur Lol cependant j'ai apprécié les clins d'oeil à Saw =) Prénom ou surnom : CC ? Cherry coke ou Christophe Colomb peut être ^^
Sinon pour la fiche faudrait modifié le groupe parce que c'est pas le groupe sanguin qu'on demande ^^ et aussi redimensionner l'image de la fiche et éviter les "tamer" ou "batar" si possible à moins que cela ne dérange pas ou que cela ne soit pas contraire au règlement

Je vais voir avec chris si on peut valider de suite ou si faut d’abord faire les modifications ^^

Aah merci Micka d'avoir lu :D
Désolé pour la longueur je t'assure que mes rp sont pas aussi longs !
J'ai modifié le groupe, je devais être fatigué quand j'ai rempli la fiche :rire2: Autrement, dans la fin de ma fiche y'a rien de vrai et c'était vraiment juste pour déconner un coup et je modifierais si ça pose vraiment problème

Merci encore

J'ai validé. Vu que je connais ton caractère et ta personnalité, j'ai su qu'il fallait prendre certains mots à la rigolade. D'ailleurs je l'ai fait   

Spoiler:

Je sais que c'était pour rire ^^ après j'ai juste demander si ça coller en fonction du règlement car on doit rester équitable le plus possible et si on dit oui à l'un. ..  mais si ca pose pas de problème ca va ^^ manque plus qu adapter l'image ^^

Je comprends Misaki
En tout cas merci beaucoup pour avoir lu, c'était super de ta part ! Et merci à Chris pour le ban

J'avoue que le gros pavé m'a découragé xD Mais je compte la lire un jour quand même, faut que je prenne le temps, mais je le ferai

Faut prendre des congés pour la lire Tess mdr ^^

:rire2:

Un arrêt maladie et c'est plié !

En une année sabbatique je peux le faire.
Je déconne, mais à ma retraite j'aurai le temps.  :fier: 

YES , un RPD dans le système !

A moi de jouer maintenant.

... des que j ai le temps...

Manque plus qu'adapter l'image en sur la fiche a la bonne taille est tu sera validé ^^

Ah ? Laquelle des deux ? La seconde ?

Bon allez mon ami puisque tu es là je lance un topic avec Marcus. t chaud ? Tu devras enquêter sur des meurtres faites avec des sangsus, Tu retrouves quelques cadavres avec des marques un peu bisard, tu enquêtes... Et advienne que pourra, tac tac boum boum c'est parti...

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On verra ça dessus

Je te valide Mark Hoffman bon rp à toi

Un grand merci Misaki

Trop tard mon ami, le sujet est lancé.
tu verras, il y a tellement de clin d'oeil que j'en ait mal aux yeux.
voici le lien : https://residentevil-bso.forumgratuit.org/t1469-meurtre-en-serie-la-naissance-du-virus-m

Et la seul regle : c'est que tu es libre d'écrire et d aller où bon te sembles, tu connais Marcus de toute facon... Et les autres aussi