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 [TERMINÉ] Same Shit, Different Day [HUNK]

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Eames
Eames
U.S.S.
Messages : 33
MessageSujet: [TERMINÉ] Same Shit, Different Day [HUNK]   [TERMINÉ] Same Shit, Different Day [HUNK] Icon_minitimeLun 20 Avr 2020 - 19:08

SAME SHIT, DIFFERENT DAY


[HRP : ENTRÉE DEPUIS : https://residentevil-bso.forumgratuit.org/t1560-event-welcome-this-is-your-new-town#31057 ]

15 Mai 1998
19 heures 40 minutes

Si vous voulez bien ? fît-il ensuite à l'attention de HUNK tandis qu'un sourire carnassier s'affichait sur son visage.

Le vétéran du Service de Sécurité d’Umbrella s’avança sans bruit et se positionna face aux opérateurs de WARDOG. Personne ne connaissait ce type, et ne pouvoir être confronté à son regard gênait énormément Noa qui s'attachait à jauger les gens selon leur comportement. Elle ne pouvait néanmoins s’empêcher de l'inspecter avec un regard inquisiteur, à la différence d’Anselme et Kyler qui en avait vu des vertes et des pas mûres dans leurs parcours de vie respectifs et à qui, le masque ne faisait strictement aucun effet. Maria jeta un œil à Eames, tout aussi intrigué que MIRAGE par cet individu qui leur faisait face. Un imperceptible sourire se dessina au coin des lèvres de la scientifique, car elle avait une petite idée de celui qui s’apprêtait à continuer le débriefing. 

HUNK était une sorte de chimère au sein de la corporation et tout le monde chez Umbrella avait déjà entendu une histoire à propos de celui qui se retrouva souvent comme le seul survivant des missions qui lui étaient confiées. Ce simple fait, incroyable s’il était avéré, mettait encore plus l’accent sur ce que pouvait leur coûter des erreurs comme celles qui furent commises quelques minutes plus tôt.

Si des opérateurs comme HUNK se sortaient in-extremis de situations ultra-dégradées, qu’adviendrait-il d’eux au moindre imprévu ? Ils ne pouvaient se permettre une quelconque approximation dans l’exécution des missions qui allaient leur être confiées, Maria le savait plus que n’importe qui au sein de l’unité, en raison des travaux qu’elle mena sur les projets d’armes bio-organiques d’Umbrella. Il lui était interdit d’en divulguer la moindre information à ses équipiers, mais le récent audit de sécurité concordait étrangement avec l’intensification des recherches sur le Virus-T. La vénézuélienne n’était pas adepte des conclusions hâtives, mais cette coïncidence avait le mérite d’exister. Toutefois, son pragmatisme lui fît malgré tout comprendre qu'il était inévitable qu’Umbrella revoie à la hausse sa réponse interventionnelle lorsqu’existaient des projets comme le Tyran et même là, après avoir passée deux années intensives à s’entraîner, Maria n’était pas persuadée de pouvoir empêcher une telle arme biologique de ravager la ville ou plus si elle venait à être accidentellement libérée. 

Ce HUNK en serait-il également capable ? Peut-être ne le saura-t-elle jamais. Après un long silence pesant, ce dernier prît finalement la parole.

- L'un des paramètres de ma mission ici est de vous former. Je ne vais pas y aller par quatre chemins. En conditions réelles, vous seriez tous morts...mais au delà de vos insignifiantes, vous auriez pu répandre un agent biologique incontrôlable pouvant mener à la destruction de toute vie le continent...

Personne ne broncha, pas même Magnard et sa grande gueule. Eames préféra ne pas imaginer les conséquences d’une erreur telle que celle qui s’est produite plus tôt, et préféra se voiler la face. De plus, la médecine fît tellement d’avancées durant ce vingtième siècle qu’il était inconcevable pour lui qu’une firme pharmaceutique telle qu’Umbrella ne puisse créer un agent pathogène suffisamment puissant pour éradiquer une population entière sans qu’il n’existe de remède ou de vaccin.

- GHOST ! MARSHAWN ! Anselme soupira discrètement, agacé. Il savait déjà ce qui allait lui être reproché. La première erreur vous incombe...En temps que chef d'escouade...MEME PAR INTERIM ! MEME S'IL NE S'AGIT PAS DE VOTRE TOUR D'ASSUMER LE ROLE...Il est ABSOLUMENT indispensable que vous contrôliez le matériel de votre équipe ! Nous sommes L'U.S.S. pas la troupe paramilitaire du bayou de papy ! Agissez en conséquence ! Votre objectif se situe dans une pièce fermée ? Scannez la pièce avec des lunettes thermiques ! Vous auriez tout de suite remarquer le scientifique caché...

Eames hésita à intervenir, en réalité, si GHOST et lui n’avaient pas été passifs derrières les images de la vidéosurveillance, annonçant quatre cibles avant que MARSHAWN et MIRAGE ne pénètrent dans la pièce, ils auraient dû remarquer que la quatrième se planquait. Mais il préférait ne pas faire durer ce débriefing plus longtemps que prévu, il était fatigué et se languissait déjà de sa couchette. La journée avait été intense.

- Enfin...et je m'adresse à toute l'escouade. Si vous ne prenez pas un minimum sur vous pour travailler avec le type à coté de vous, vous ne valez pas mieux et probablement moins que le flic municipal du coin...

Encore une fois, le vétéran marquait un point. Tout le monde semblait de toute manière l’avoir compris, sauf un seul abruti, ce qui agaçait doublement le groupe. Anselme ne put réprimer un sourire, suivi d’un rire gras. Encore une fois, la réaction la plus intelligente consistait à ne pas en avoir.

- Un virus ou une ABO ne sont pas des adversaires que vous pourrez affronter seuls...Il est totalement impossible de les raisonner. Leur échapper est totalement illusoire de façon individuelle...Collaborer et agir comme les rouages d'une machine de guerre sont vos seules options de survie...

Le mot d’ordre était clair. Cohésion et unité. HUNK tourna autour du groupe, il les inspectait minutieusement.  Eames ne pouvait s’empêcher d’en faire une comparaison avec les inspections de la tenue par les gradés, lorsqu’il était encore au service de Sa Majesté. Même si l’armée était un lointain souvenir, il ne pouvait s’empêcher de ressentir une appréhension. Qu’est-ce que cherchait ce type en les examinant ainsi ? Allait-il encore une fois faire une réflexion quelconque ? Il n’en fût rien et se contenta de terminer son discours.

- TOUTEFOIS...en intégrant l'U.S.S., vous allez devoir apprendre que l'échec n'est pas toléré. Les missions de l'U.S.S. ne le permettent pas...Ma mission est de vous former...pas d'assurer votre survie...cette responsabilité vous incombe...Ce sera tout pour le moment ! Nouvel exercice à 20H !
- 20 heures ! s’exclama Eames sans même s’en rendre compte.
- Bordel, il est moins dix, se lamenta Anselme en consultant sa montre.
- Alors vous feriez mieux de vous secouer pour aller boire un coup ! Aboya l’instructeur en chef qui détestait les geignards. Si vous n’êtes pas contents la porte est grande ouverte ! HUNK se dirigea vers le mastodonte chargé de l’encadrement. La prochaine évaluation portera sur le corps-à-corps, j’espère que vous nous ferez l’honneur d’une démonstration. Ils ne sont que cinq, si vous voyez ce que je veux dire. Une nouvelle fois, un sourire carnassier se dessina sur ses lèvres. Lorsque Wardog se rassembla à nouveau, l’instructeur leur annonça la suite du programme : un test d’agressivité.

[HRP OST : https://www.youtube.com/watch?v=NRlBCa2JfMk&list=PLDyytEgnufhQHdVJkSc-XuDMjzR18crKA&index=40 ]

MARSHAWN, GHOST ! Les deux hommes s’avancèrent et commencèrent à se déséquiper. Gardez votre matériel. 1 minute 30, un seul round, et une unique règle : essayez de ne pas vous tuer. Il laissa échapper un rire gras. TOP ! 

MARSHAWN frappa le premier à l’aide d’un puissant coup de pied qui fût bloqué par son adversaire. Un deuxième coup presque immédiatement après, surpris GHOST qui para à nouveau de justesse, toutefois, la puissance du coup le fît basculer sur le côté. MARSHAWN s’approcha, et envoya son autre jambe directement dans le visage du français qui se cambra en arrière sous la puissance de l’impact. Une gerbe de sang vola, probablement que le nez de l’ancien opérateur des forces spéciales était brisé.

Un sourire satisfait se dessina simultanément sur les lèvres d’Eames et Noa. Après tout, il méritait bien la branlée que lui infligeait MARSHAWN dont la puissance des coups était terrifiante.

GHOST tituba un court instant, et ne prît même pas la peine d’essuyer son visage ensanglanté, il laissa MARSHAWN s’approcher, et attendit qu’il frappe le premier, ce qui ne tarda pas. MARSHWAN frappa encore à l’aide d’un coup de pied, mais cette fois-ci, GHOST attrapa la jambe de son adversaire qu’il leva plus que ce que ne permettait la souplesse de l’américain. GHOST tacla ensuite la deuxième jambe de MARSHAWN qui bascula au sol. Il se jeta sur lui et le roua de coups au visage. L’américain envoya son bassin pour faire basculer GHOST et les deux adversaires se relevèrent après avoir roulé sur le côté. Les deux présentaient de sérieuses contusions au visage. Ils se rapprochèrent simultanément et échangèrent de nombreux coups à l'aide des membres supérieurs. Coups de poings dans l’abdomen et au visage. MARSHAWN s'approcha finalement un peu trop près de GHOST qui parvint, après un coup de genou, à saisir un des bras de son adversaire, il lui fît exécuter une extension complète tout en l’attirant vers le sol. GHOST plaça la tranche de sa main dans le nerf du coude ce qui résulta en une parfaite extension du bras dont la douleur sur le nerf empêchait toute résistance. 

Déséquilibré, MARSHAWN se retrouva à trébucher face contre terre tout en grognant de douleur. GHOST pivota rapidement autour de sa victime, se plaça dans son dos et plaça une superbe guillotine à son adversaire qui, s’il avait été réel, aurait tôt fait de suffoquer.

-  Stop ! hurla l’instructeur, satisfait, au terme du temps écoulé tandis que MARSHAWN s’écroulait après un dernier coup de genou. A bout de souffle.

Une chose était certaine, les deux opérateurs n’y étaient pas allés de mains mortes. Peut-être que le fait qu’ils ne se supportaient pas avaient joué dans l’intensité du combat, mais dans tous les cas ce fût un spectacle aussi terrifiant qu'impressionnant. La brutalité humaine était quelque chose de difficile à supporter, pourtant, il fallait bien mesurer toute la portée. La combinaison d’Anselme était tâchée de son propre sang, et l’écoulement nasal ne semblait pas vouloir s’arrêter, il pencha la tête en arrière un court instant. Kyler, le visage ensanglanté, peinait à reprendre une respiration normale en plus d’avoir le bras complètement ankylosé. Il fini par se relever, non sans difficulté. 

L’instructeur les toisa avec un regard amusé, puis il jeta un regard entendu au vétéran de l’Umbrella Security Service, probablement satisfait de l’engagement des deux opérateurs. 

CROSS, EAMES et MIRAGE se regardèrent. C’était vraisemblablement du un contre un, et il y avait peu de chance que quelqu’un soit en capacité de mener deux combats de cette envergure. Le dernier aurait certainement droit à une vilaine surprise.

[HRP OST : https://www.youtube.com/watch?v=kf7bikITFoo&list=PLDyytEgnufhQHdVJkSc-XuDMjzR18crKA&index=53 ]

- CROSS ! MIRAGE ! Hurla finalement l’instructeur après un insoutenable suspense. Les deux femmes s’avancèrent, puis se firent face. Elles ajustèrent toutes les deux leurs queues de cheval respectives, puis se mirent en garde. Elles s'appréciaient beaucoup, toutefois, il fallait mettre de côté leur amitié naissante de côté le temps d'une minute.  Noa n’était pas fan de ce genre d’exercice, et était particulièrement sensible aux coups au visage. Maria quant à elle affichait un sourire comblé, elle sautillait s’impatience. TOP !

MIRAGE tendit la main à son adversaire en guise de salut, CROSS hésita, puis accepta de lui serrer la main. Terrible erreur. MIRAGE la fît brutalement basculer par-dessus ses épaules en baissant son centre de gravité, son adversaire s’écrasa au sol dans un choc inouï. La colonne vertébrale avait vraisemblablement pris un coup, mais Maria se releva malgré tout. L’israélienne n’essaya pas d’attaquer son adversaire au sol, ce qui agaça l’instructeur.

Mettez-y de l’intensité ou vous allez le regretter les filles ! hurla t-il.

CROSS s’engouffra avec une incroyable agilité dans la garde de son adversaire, lui permettant de décocher un violent uppercut. Elle attrapa ensuite les cheveux de l’israélienne, les tira vers le bas avant de décocher un terrible coup de genou dans son visage. Elle repoussa ensuite MIRAGE, et la projeta avec un coup de pied dans la poitrine d’une rare intensité. Noa s’écrasa sur le dos, le souffle coupé, la bouche pleine de sang après s’être mordu à cause du coup de genou qu’elle reçut. CROSS se jeta sur elle tandis qu’elle gisait encore au sol, mais MIRAGE fît opposition avec ses deux pied qu’elle envoya en plein dans l’estomac de son adversaire. Pliée en deux, titubante et incapable de respirer, CROSS ne vît même pas MIRAGE se relever.

 Cette dernière lui délivra un coup de pied circulaire, puis un deuxième et un troisième, tous en plein visage, projetant des filets de sang un peu partout. Noa pivota ensuite autour de son adversaire tout en préparant l’ultime coup qui achèvera la vénézuélienne. Mais au moment de porter le dernier coup, celle-ci trouva le force d’abaisser son centre de gravité. La jambe de l’israélienne rasa la queue de cheval de son adversaire, et celle-ci en profita pour lui plonger dessus. Elle souleva MIRAGE, et l’écrasa violemment contre le sol, défiant les limites de la souplesse de son adversaire. Un terrible craquement retentit et Noa hurla longuement sous le coup de la douleur de sa jambe qui venait de lâcher, avant de supplier pour arrêter le combat.

Il restait dix secondes, CROSS, le visage ensanglanté, leva un regard déterminé vers l’instructeur. Il n’avait pas l’intention d’arrêter la confrontation. C’est sous les regards effarés de ses trois camarades qu'elle brisa les côtes de MIRAGE, rampant contre le sol, avec deux terribles coups de pieds.

-  Stop, siffla l’instructeur qui venait d’assouvir une sorte de plaisir pervers et sadique.

Eames ne savait pas trop ce que pouvait penser le vétéran de l’U.S.S devant un tel déchaînement de violence, mais lui n’avait jamais vu ça, même à l'armée, il y avait toujours des limites au niveau de violence exercée. MARSHAWN et lui se jetèrent sur leur camarade, inerte. Certainement que sous l’intensité de la douleur, son corps avait libéré une quantité  d’endorphine telle qu'elle semblait ne plus ressentir aucune sensation. Même GHOST, qui ne pouvait pas la supporter, se précipita vers elle.

Maria restait en retrait, choquée de ce qu'elle avait pu faire et se sentant coupable à juste titre d’avoir mis en danger sa camarade, elle leva un regard dévasté vers l’instructeur.

- Vous savez maintenant ce que signifie la cohésion. Il marqua une courte pause. EAMES !

Le britannique releva la tête tandis que le vétéran de l’U.S.S s’avançait vers lui d’un pas décidé. 

Alors c'est pour ma gueule, songea t-il. Un sourire provocateur se dessina sur les lèvres du stagiaire qui se plaça face à son adversaire. Il se mît en garde après avoir craqué ses phalanges.

[HRP OST : https://www.youtube.com/watch?v=4p57w3PwS8E&list=PLDyytEgnufhQHdVJkSc-XuDMjzR18crKA&index=28 ]

- Tu devrais retirer ton masque avant de l’abîmer.


Dernière édition par Eames le Jeu 7 Mai 2020 - 15:11, édité 2 fois
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H.U.N.K.
H.U.N.K.
U.S.S.
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MessageSujet: Re: [TERMINÉ] Same Shit, Different Day [HUNK]   [TERMINÉ] Same Shit, Different Day [HUNK] Icon_minitimeMar 21 Avr 2020 - 11:31

La phrase du stagiaire de l'U.S.S. semblait n'avoir aucun effet sur HUNK qui se mit en garde. Le vétéran envoya une série de coups de poing que Eames eu bien du mal à éviter ou bloquer. Le vétéran enchaina immédiatement sur un balayage qui fit chuter le stagiaire. Eames réalisait alors que les coups de cet énigmatique adversaire n'étaient pas si puissants que ça mais étaient terriblement rapides et précis. Le stagiaire parvint de justesse à éviter un écrasement de la trachée par le genou de HUNK en roulant sur le coté. Il en profita pour se redresser mais déjà un nouveau coup de pied lui arrivait en plein visage.

Ce combat n'a aucune équité pensa HUNK

Eames chancela sous l'impact et heurta un mur un peu plus loin. Il se remit en garde tout en sentant le goût âpre et métallique de son sang arriver dans sa bouche. Le vétéran enchaina une série de coups de poing et pieds que Eames réussi à détourner. Le stagiaire en profita alors pour frapper HUNK à la tête. Celui ci envoya alors un violent coup de boule à Eames, ce qui avec le casque du vétéran envoya le stagiaire au sol, le nez en sang.

Ce gamin a du potentiel...mais encore beaucoup à apprendre pensa t il

Alors que Eames se relevait en s'appuyant contre le mur de sa main gauche, HUNK sortit un couteau de combat et le planta dans le revers de la main du stagiaire, le clouant au mur et lui arrachant un hurlement de douleur.

- La Mort finit toujours par l'emporter...
dit le vétéran à Eames. Tu devrait retirer ta main avant de l'abimer...

HUNK marcha vers le reste de l'escouade qui semblait quelque peu sous le choc des méthodes brutales employées par leurs formateurs.

- N'oubliez jamais que votre ennemi joue avec ses propres règles et vous avec les vôtres. Vous devez être prêts à toute éventualité. Lors de votre dernière simulation, vous êtes entrés dans la salle comme des souris dans un piège à nasse. Les scientifiques ne sont pas des combattants mais ils réfléchissent eux. Imaginez qu'ils vous ai vu arriver via un circuit de surveillance et qu'en désespoir de cause, ils se soient injecté l'agent pathogène... Allez décrocher votre équipier !

HUNK se tourna vers Eames, bien amoché et dégoulinant de son propre sang. Deux membres de WARDOG allèrent le décrocher alors que le médecin qui stabilisait MIRAGE l'instant d'avant courrait vers le stagiaire pour arrêter son hémorragie et lui bander la main. Alors que le médecin tendait son couteau à HUNK celui ci le rangea à la ceinture de Eames.

- Tu l'as mérité...

Le colosse au sourire sadique qui leur servait d'instructeur arrivait au milieu d'eux.

- Allez ! Allez ! Du nerf, les valides emmènent les autres se faire réparer au bloc médical ! Je veux tous vous voir au terrain de course demain matin ! Oui même toi MIRAGE ! lança l'instructeur
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Eames
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U.S.S.
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MessageSujet: Re: [TERMINÉ] Same Shit, Different Day [HUNK]   [TERMINÉ] Same Shit, Different Day [HUNK] Icon_minitimeMer 22 Avr 2020 - 18:12

Eames avait prît une sacrée branlée, et c'était peu dire. Il était un combattant aguerri mais pourtant ce type l'avait littéralement détruit. Si ce n'était que ça, Eames serait passé outre, car il n'avait aucun problème avec les défaites et perdre faisait partie de l'apprentissage. La défaite doit constituer moteur pour la persévérance, et il faut savoir tirer des leçons de ses échecs, mais pour lui, son adversaire était allé trop loin. Beaucoup trop loin. Au même titre qu'il lui avait été insupportable de voir CROSS lyncher MIRAGE tandis qu'elle gisait au sol, presque inconsciente, pour le simple plaisir pervers d'un instructeur. Non seulement cette femme ne parlait pas beaucoup, mais elle semblait également dénuée de compassion, ou alors était-ce tout simplement un animal ? Car CROSS ne réalisa qu'après coup ce qu'elle avait fait subir à MIRAGE, comme le chien qui, après avoir mordu son maître se rend compte de son erreur.

Assis sur le bord de la couchette à l'infirmerie, une auxiliaire de soin refermait minutieusement son arcade sourcilière ouverte, il baissa les yeux vers le couteau encore ensanglanté qui était coincé entre sa ceinture et son pantalon.

Lorsqu'il se revit avec la main plantée dans le mur, un frisson inhabituel parcouru son corps. Pour sûr qu'il garderait le couteau en souvenir, au moins pour se rappeler qu'un jour, il était tombé sur plus fort que lui. Beaucoup plus fort que lui. Une manière pour lui de se rappeler qu’au final l'orgueil mène rarement à une bonne issue.

- Ne bougez pas, s'il vous plaît, s'enquit l'infirmière d'une voix apaisante.
- Bien sûr, répondît Eames. Bien sûr ... Il reporta son attention sur sa main bandée. La lame avait abîmée le nerf médian, et le médecin lui avait assuré qu'il faudrait de longs mois avant qu'il ne retrouve toutes ses sensations.

Ça m'apprendra ... songea t-il finalement, car c'était une leçon d'humilité que lui avait aujourd'hui enseigné le vétéran du service de sécurité. Une chose était sûre, ce type était une machine à tuer, mais qui était-il ? Qui se cachait sous ce masque et surtout pourquoi ? Autant de questions qui ne trouveront probablement jamais leurs réponses.

- Bon, tout est ok, assura l'infirmière en s'écartant de son patient, elle plaça ses mains sur ses hanches, fière de son travail. Mais pas la peine de s'emballer, d'accord ? Les blessures ne sont pas encore cicatrisées et peuvent se rouvrir. Puis ... Votre main ... Elle sembla frissonner.
- Sinon il peut toujours se planquer derrière moi ! ironisa GHOST qui venait fît irruption à l'improviste. Vous avez fini avec mon petit gars ? Son regard sarcastique croisa celui de Eames, complètement crispé. Son petit gars sérieusement ? Il n'avait pu s’empêcher de venir l'emmerder. Wow ! C'est encore plus moche que tout à l'heure. Il simula le dégoût, puis reprit. C'est quand même indécent de se faire détruire comme ça, vous trouvez pas Doc' ? Eames bouillonnait, il prit une profonde inspiration et se releva, prêt à partir.
- HUNK n’est pas comme les autres ... Eames s'arrêta net. HUNK, c'était donc son indicatif. Il se retourna vers l'infirmière. Je ne sais pas ce qui vous est passé par le tête, mais vous devriez vous estimer heureux d'en être ressorti vivant. Elle marqua une pause et Eames hésita, il aurait aimé lui dire qu'il n'avait pas eu le choix, mais il jugea que ce détail n'avait finalement aucune importance. Ce ne serait pas comme si c'était la première fois qu'il envoyait un stagiaire à la morgue. GHOST émit un bref sifflement impressionné.
- Sérieusement ? s'inquiéta Eames qui ne pouvait pas concevoir qu'il était possible de tuer à l'entraînement. C'est impensable.
- Hé bien, si vous pensez que tuer est impensable, songez à démissionner. Un rire nerveux s'empara d'elle. On voit passer des choses bien plus impensables par ici. Et je ne parle pas seulement des corps brisés que nous devons rafistoler, continua la jeune femme.
- Vous savez Doc, vous devriez parfois sortir un peu, vous remarqueriez que l'impensable se produit souvent juste en bas de chez vous, rétorqua très justement GHOST affublé de son éternel sourire insupportable. Toutefois, Eames fût impressionné par la justesse de ses propos, et c'était pour ainsi dire la première fois qu'il entendait quelque chose de pertinent sortir de sa bouche.
- Vous devriez tous les deux revoir votre définition de l'impensable, conclut l’auxiliaire de soin en s'installant derrière son bureau. Elle enfila ensuite un micro-casque sur les oreilles. Le message était clair.
- Tirons-nous… déclara finalement GHOST en donnant une tape paternelle dans le dos de son équipier. Pauvre conne ... siffla-t-il ensuite en sortant.
- Des nouvelles de MIRAGE ? demanda Eames à son équipier qui le surprenait par son comportement inhabituel.
- Non, répondît laconiquement GHOST, face à une machine à café automatique. CROSS débarqua au même instant.
- Je pensais la trouver ici, déclara-t-elle, un peu surprise. Peut-être est-elle toujours en radiologie ?
- Quoiqu’il en soit, c’en est fini pour elle. Elle ne s’en remettra pas de sitôt, expliqua froidement GHOST.
- On va donc finir le stage à quatre ? demanda EAMES. Quel merdier. GHOST ignora la question, trop occupé à se dépatouiller avec les boutons de la machine à café. La jeune femme ne répondît pas non plus, elle se contenta d’inspecter les nombreuses contusions du jeune homme avec son regard ambré, puis s'attarda sur sa main. Elle ne fît aucune remarque, mais cela n'échappa pas à GHOST.
- Ça forge le caractère, intervint-il finalement voyant là une forme de pédagogie. Il était évident qu’il avait une expérience militaire. Il sera peut-être moins arrogant maintenant qu'il a compris qu'il ne valait strictement rien face à l'élite du service de sécurité. Le répit fût décidément de courte durée. Ah, putain, enfin, s’exclama-t-il ensuite lorsque la machine daigna finalement lui servir son café dans un intense vrombissement.
- Tu sais ce qu'on dit, le naturel revient toujours au galop.
- J’essayais simplement d'être cool car l'infirmière était mignonne, mais elle paraît finalement aussi coincée que CROSS, répondît GHOST qui avait parfaitement saisi le sous-entendu, Alors ne te fais pas d'idée tocard, pesta t-il ensuite en s'éclipsant, gobelet à la main.
- Il a ses raisons, expliqua CROSS qui lisait dans ses camarades comme un livre ouvert. Eames laissa échapper un rire agacé.
- Il n’existe aucune raison qui justifie de se comporter ainsi. On est tous dans le même bateau.
- Quel âge as-tu ? demanda subitement la vénézuélienne d’un ton intriguée alors qu'il était strictement interdit d'échanger la moindre information personnelle. Face au silence de son interlocuteur elle se résigna finalement, mais ne se tût pas pour autant. Tu sembles encore jeune, et comme tous les hommes de ton âge, tu sembles manquer de recul pour beaucoup de choses. Concentres-toi sur ton prochain, plutôt que de te renfermer sur toi-même. Prends le temps d’observer et d’écouter les gens qui t’entourent. Tu percevras alors des choses qui t’avaient auparavant échappées. Une sorte d'aura ensorcelante entourait cette femme. C'était puissant. Elle dégageait de la sagesse, pourtant elle n’avait pas l’air si âgée que ça. A peine la trentaine. Toutefois, une ultime question persistait.
- Pourquoi ne pas avoir mis fin au combat tout à l’heure ? Je pense que nous aurions tous préférés la punition collective que de te voir agir comme une sauvage.
- N’as-tu donc pas écouté ce qu'a dit ce type ? La mission passe avant tout, ça me paraît clair, se contenta de répondre CROSS. Peu importe ce qu'il en coûte, ajoute-t-elle finalement.
- Je n'ai pas encore complètement vendu mon âme au diable, protesta EAMES qui comprenait ici qu'elle les laisserait mourir si l'occasion devait se présenter. Il ne laissera pas l’histoire se répéter comme en Bosnie.
- Pitié, on croirait entendre cet idiot de MARSHAWN… se lamenta-t-elle alors.  

Le britannique n'en revenait que ces mots puissent sortir de la bouche de CROSS. Il avait l'impression de voir GHOST avec une poitrine et une queue de cheval. Il était d'autant plus choqué d'entendre ce genre de propos venant de sa part car il était rare d'entendre le son de sa voix pour donner son opinion.

- Je préfère être un idiot qu'une ordure, conclut finalement le jeune homme avec un dédain non dissimulé.
- C'est si noble de la part de celui qui a vendu ses camarades à l'IRA. Tu as des qualités, c’est certain, mais l’honnêteté n’en fait pas partie.
- Attends, comment tu …
- Bonne nuit.

La règle était claire au sein de l’Umbrella Security Service, l’une des nombreuses règles édictées par la compagnie régissait l’interdiction formelle de discuter du passé d’un opérateur. Pourtant, CROSS semblait avoir eu vent des activités d’Eames avant son incorporation. Quelque chose n’allait pas.

[HRP : HUNK, je te laisse décider de la suite des exercices, t'as l'air d'avoir quelquechose en tête. Puis on passera à la journée du 17 Mai 1998 qui consistera à confirmer si oui ou non Wardog est opérationnelle. Compte MIRAGE comme absente pour la suite, OUT pour un mois à cause d'une fracture costale si tu veux en parler [/HPR]
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H.U.N.K.
H.U.N.K.
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MessageSujet: Re: [TERMINÉ] Same Shit, Different Day [HUNK]   [TERMINÉ] Same Shit, Different Day [HUNK] Icon_minitimeMer 22 Avr 2020 - 22:35

Le lendemain matin, WARDOG fut réveillée aux aurores par leur colosse d'instructeur, non sans une pointe de sadisme. En effet, celui ouvrit silencieusement la port et se mit à improviser un désastreux solo de clairon qui aurait pu donner des envies suicidaires à n'importe quel musicien.

- Debout ! Allez ! Du nerf ! Tous le monde dans la cour dans 7 minutes !

WARDOG se réveilla, non sans amertume et moult ronchonnements que l'instructeur fit mine de ne rien entendre en attendant sur le seuil de la porte. Il barra le chemin de Eames de son gros bras velu.

- Pas toi ! t'as un rencard en salle 404 !

Le stagiaire, perplexe, leva la tête vers l'instructeur et vit un léger sourire en coin qui ne fit qu'augmenter sa perplexité. Il alla se doucher et se changer puis se mis en chemin. Le complexe d'entrainement était tentaculaire et les salles n'étaient pas forcément organisées de façon logique sur un même étage. Les couloirs et escaliers étaient encore déserts en cette heure si matinale ou la majorité du personnel dormait encore. Eames nota que le complexe semblait de plus en plus vétuste alors qu'il montait les étages. Enfin il arriva au quatrième étage et vit de longs couloirs mal éclairés aux murs à la peinture craquelée. Il fit le tour des couloirs de long en large en passant devant de nombreuses portes en bois qui ont connues des jours meilleurs. Finalement, il arriva devant une vieille porte en bois comportant le chiffre 404 gravé de façon artisanale dessus. Au moment ou il voulu tourner la poignée, la porte coulissa latéralement dans un vombrissement.

La salle était plongée dans une obscurité totale. Eames entra en allumant sa lampe torche. soudainement, il eu la mauvaise surprise de constater que la porte s'est refermée derrière lui. Pire, elle ne comportait aucun mécanisme d'ouverture. Le stagiaire se retourna en sursautant alors que la pièce s'illumina. La pièce était intégralement blanche immaculée. Autant dire que la table et les chaises noirs au milieu de la pièce attirait l'oeil. Cependant, ce qui frappa le plus Eames était la présence de HUNK à l'autre bout de la pièce.

L'agent de l'U.S.S. se tenait debout au fond de la salle, sans un bruit.

- Je vous attendais, Eames. J'ai une mission pour vous, approchez.

Le vétéran fit un pas de coté et ouvrit un ascenseur caché dans le mur derrière lui. HUNK entra dans l'appareil tubulaire et Eames le rejoignit.

- Je pense que vous feriez un bon agent de l'U.S.S., c'est pour cela que je vous ai laissé en vie. Cependant, vous devez être plus au fait des réalités...vous plus que tout autre membre de WARDOG...

Le vétéran scanna une carte sur le lecteur de l'ascenseur. Le tube se mit à descendre à une vitesse vertigineuse et rien ne perturba le silence mortel qui régnait dans l'ascenseur.

BIIIIIP

Les portes s'ouvrirent sur une passerelle métallique dans un couloir. Les murs du couloir étaient tapissés de cables et tubes industriels en tout genre et Eames nota que la température avait fortement baissée vu la condensation de vapeur qui se faisait à chacune de ses respirations. HUNK ouvrit la marche et déverrouilla une porte qui s'ouvrit immédiatement après. Le stagiaire entra alors dans la pièce, suivant le vétéran. Il eu le souffle coupé en voyant ce qu'elle contenait.

La pièce était circulaire, ses murs étaient des boiseries riches, des canapés circulaires en cuir noir étaient présents dans toute la pièce, une estrade centrale disposait d'un pupitre et incorporait un tube translucide. Dans celui ci était une immense créature humanoïde nue, possédant une musculature surdéveloppée et une morphologie assez inégale par rapport à un humain. La créature semblait inconsciente dans un liquide bleuâtre. HUNK allumait un écran sur le coté ou était diffusé une vidéo montrant la créature à l'action dans divers combat.

- Approchez...Il est inerte. Voici un exemple d'ABO, un Tyran. Comprenez maintenant que face à ce genre de menaces, seul, vous pourrez rien faire. La cohésion et l'entraide sont vos seuls espoirs face à celà...Je ne dis pas que l'U.S.S. est confrontée à ce genre de menaces régulièrement, mais c'est une éventualité. Umbrella se doit d'être prête en cas de fuite d'ABO, c'est l'une des tâches de l'U.S.S...
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MessageSujet: Re: [TERMINÉ] Same Shit, Different Day [HUNK]   [TERMINÉ] Same Shit, Different Day [HUNK] Icon_minitimeVen 24 Avr 2020 - 4:41

- Un quoi ... balbutia Eames, complètement estomaqué par cette révélation subite que lui offrait le vétéran de l'Umbrella Security Service. Qu'est-ce que c'est que cette merde ... marmonna t-il en s'approcha d'un pas méfiant pour mieux l'examiner. La cuve faisait au moins trois fois sa taille, et la chose qu'il contenait était absolument gigantesque.

Umbrella n'avait jamais été très claire au sujet des armes bio-organiques, et lorsque de telles choses étaient mentionnées, il était toujours question de virus ou d'agent pathogène volatils extrêmement contagieux en plus d'être mortel. Il n'avait jamais été question de colosses monstrueux comme celui qui baignait dans ce fluide bleuâtre dégoûtant.

La cohésion et l'entraide sont vos seuls espoirs face à celà ... Cette phrase résonnait dans la tête de l'opérateur de WARDOG.

- Ce n'est pas la cohésion et l'entraide qui nous sauveront face à un truc comme ça ! Protesta Eames. Non. C'est une putain de bombe nucléaire qu'il faudrait pour anéantir cette merde ! Hurla t-il finalement, hors de lui. Il se mordit les lèvres jusqu'au sang tout en essayant d'imaginer le visage de son interlocuteur impassible. HUNK, celui qui avait survécu à La Mort elle-même. Vous avez déjà affronté une chose pareille ? demanda t-il ensuite après avoir repris son calme, mais en vérité, il n'était pas certain de vouloir entendre la réponse à cette question. Non, vraiment ... Oubliez ce que je viens de vous demander.

Le verre rougeâtre du masque à gaz du vétéran de l'Umbrella Security Service rougeoyait sous la lumière émise par l'écran de l'ordinateur près duquel il se tenait. Eames ressassait dans son esprit ce enregistrement faisant la démonstration des capacité de cette chose. Elle dévastait tout sur son passage. Si un truc pareil devait échapper au contrôle d'Umbrella, Eames n'osait imaginer l'ampleur des dégâts.  

Une arme bio-organique de ce genre défiait les limites du possible et de l'imaginaire. Jamais de sa vie il n'aurait imaginé voir une chose pareille, c'était impensable, et les paroles de cette infirmière eurent l'effet d'un électrochoc.

Hé bien, si vous pensez que tuer est impensable, songez à démissionner. Son rire nerveux résonna dans son crâne. On voit passer des choses bien plus impensables par ici. Et je ne parle pas seulement des corps brisés que nous devons rafistoler.

Vous savez Doc, vous devriez parfois sortir un peu, vous remarqueriez que l'impensable se produit souvent juste en bas de chez vous.

 Vous devriez tous les deux revoir votre définition de l'impensable.

Pauvre conne ... Non GHOST, cette femme essayait simplement de nous mettre en garde contre les secrets de la compagnie. D'ailleurs, il avait beau retourner le problème dans tous les sens, il ne comprenait pas pourquoi personne ne leur avait encore rien dit au sujet des armes bio-organiques de ce genre.

C'était difficile à digérer. Mais au fin fond son être, une petite voix lui ordonnait de s'accrocher. Céder à la peur et renoncer maintenant reviendrait à avoir gâché les trois dernières années de sa vie. Après tout c'était sa faute, et à lui seul. Il s'était mis dans cette merde tout seul et plutôt que s'énerver il devrait se montrer reconnaissant envers HUNK pour l'avoir mis au parfum de la réalité des choses. Car c'était finalement ça, le vrai visage de son métier, affronter des monstres, en plus d'affronter le monstre qui sommeillait en lui. Depuis la Bosnie, Eames n'acceptait plus la vérité de la réalité. Il inventait sa propre vérité, conçue pour une réalité qui lui convenait et CROSS avait bien raison lorsqu'elle le qualifia d'hypocrite. Il devait s'accepter lui-même, avec ses propres défauts.

Mais l'heure n'était pas aux pensées métaphysiques, HUNK l'avait emmené ici pour une raison bien précise, et c'était une faveur qu'il lui avait faites aujourd'hui.

- Pourquoi les autres ne sont pas avec nous, Boss ? Tout le monde devrait savoir que des merdes comme celle-ci peuvent nous tomber dessus au cours de nos missions.
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MessageSujet: Re: [TERMINÉ] Same Shit, Different Day [HUNK]   [TERMINÉ] Same Shit, Different Day [HUNK] Icon_minitimeVen 24 Avr 2020 - 12:46

HUNK se rapprocha du stagiaire.

- Les autres avaient moins besoin que vous de voir la réalité des ABO. De plus, il s'agit d'un des paramètres de ma mission.

Le vétéran éteignit l'écran.

- Mon intuition me dit que nous serons amener à nous revoir. Il est vital que vous soyez au fait que de telles choses existent...Il existe bien d'autres choses dans les laboratoires d'Umbrella. Les autres membres de WARDOG ?


L'agent de l'U.S.S. se tourna vers le Tyrant.

- MIRAGE souffre d'une fracture costale mais son état est stable. L'admission ou non de WARDOG ne dépend pas de moi. Vous avez tous un passé, un vécu qui vous est propre. La guerre peut prendre bien des formes et bien des horreurs sont faites en période de guerre...comme en Bosnie...


Sur ces mots, HUNK traversa la pièce et sortit d'un placard une photo qu'il tendit à Eames. Sur la photo, on reconnaissait la pièce actuelle mais à la place du Tyrant, on pouvait voir une sorte de créature reptilienne bipède assez massive possédant de longues griffres. Mais ce qui frappa le plus le stagiaire c'est la présence des dirigeants des parties opposés durant la guerre de Bosnie.

- Umbrella garde un dossier sur toute personne entrant en contact avec elle...au cas ou...Umbrella dispose d'infrastructures à travers le monde entier.

Il rangea la photo avant de se retourner vers Eames.

- Je compte sur vous pour faire en sorte que WARDOG comprenne ce qu'on attend d'elle. L'U.S.S. doit pouvoir fonctionner comme une machine de guerre constituée de rouages comme vous et moi...

Le vétéran se dirigea vers la porte de la salle.

- Avez vous d'autres questions ?
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MessageSujet: Re: [TERMINÉ] Same Shit, Different Day [HUNK]   [TERMINÉ] Same Shit, Different Day [HUNK] Icon_minitimeSam 25 Avr 2020 - 3:38

Umbrella Corporation était donc impliquée à des degrés différents dans les conflits ou événements majeurs se déroulant aux quatre coins du monde. Eames n'était sûr de rien, mais c'était en tout cas ce que laissait penser ce cliché que lui avait montré le vétéran du service de sécurité. Slobodan y apparaissait aux côtés d'autres belligérants notables de la guerre de Bosnie. Des armes bio-organiques avaient-elles pu être libérée durant ce conflit ? Il n'en saura jamais rien, car si c'était le cas, peu de doutes subsistaient quant au fait que la compagnie avait effacé ses traces. Eames préféra effacer cette pensée de son esprit, il ne voulait rien savoir à ce sujet. Les limites de l'imaginaire avaient déjà été franchies lorsqu'il examina cette créature inerte, et mieux valait ne pas trop en savoir d'un coup. Le choc était déjà suffisamment rude à encaisser dépassait déjà largement les limites de ce que pouvait comprendre un homme lambda. 

- Je compte sur vous pour faire en sorte que WARDOG comprenne ce qu'on attend d'elle. L'U.S.S. doit pouvoir fonctionner comme une machine de guerre constituée de rouages comme vous et moi...

Le vétéran se dirigea vers la sortie, puis s'arrêta sans se retourner. Il pivota la tête d'un quart de tour. 

- Avez vous d'autres questions ?
- Non, Boss, répondît-il en emboîtant le pas de son aîné à bord de l'ascenseur. Eames jeta un dernier regard empli de détermination au Tyran incubé avant que les portes de la nacelle ne se referment. 

Le trajet du retour se fît dans le silence le plus total. Eames jetait régulièrement des regards à HUNK du coin de l’œil. Il ressassait ce qu'il lui avait dit plus tôt. 

" Je pense que vous feriez un bon agent de l'U.S.S., c'est pour cela que je vous ai laissé en vie. "
Les autres avaient moins besoin que vous de voir la réalité des ABO. "
Je compte sur vous pour faire en sorte que WARDOG comprenne ce qu'on attend d'elle. L'U.S.S. doit pouvoir fonctionner comme une machine de guerre constituée de rouages comme vous et moi... "


Eames n'était pas peu fier du compliment à son égard, mais il avait désormais deux fois plus intérêt à se montrer irréprochable et à donner le meilleur de lui-même pour cette dernière journée qui débuta sous d'étranges auspices. Jamais il ne se serait attendu à ce que celui qui lui charcuta la main la veille, puisse ensuite le mettre dans des dispositions telles que celles d'aujourd'hui.


Malgré sa froideur et son laconisme, Eames se surprenait, pour une raison étrange, à apprécier le vétéran de l'Umbrella Security Service sous un angle différent. Cette entrevue avec lui sonnait comme celle d'un père et son fils, le premier donnant les clés de la réussite au second. 


Eames doutait que qui que ce soit dans son unité soit au fait des réelles avancées d'Umbrella en terme d'armement bio-organique et il serait très certainement compliqué d'aborder le sujet de la découverte qu'il avait fait aujourd'hui. Néanmoins, il se devait d'essayer. Il était essentiel que les autres l'écoutent et entendent raisons. Il craignait déjà de se confronter à l'attitude imbuvable de GHOST. Ce dernier le renverrai sûrement dans ses buts avec tout le mépris que le caractérise. MARSHAWN écouterai certainement s'il était dans un bon jour, et rien n'était moins sûr concernant CROSS. MIRAGE quant à elle ... Eames éprouvait une pointe d'amertume au sujet de cette dernière. 


Une fracture costale ... songea t-il. C'était terrible de se voir infliger une pareille blessure lors d'un stage, et Eames espérait de tout son cœur que l'encadrement ne la radierai pas de WARDOG pour ne pas avoir pu terminer les évaluations. MIRAGE était importante pour le groupe. C'était la part d'Humanité que tous semblaient avoir perdus. Il ne la connaissait pas encore, bien évidemment, mais il y avait dans son caractère quelque chose d'apaisant et de fort à la fois. Tous les pores de sa peau transpiraient d'une force de volonté hors du commun. Ce serait terriblement injuste qu'elle échoue, qui plus est, à cause de CROSS, leur équipière. 


Quoiqu'il advienne désormais, EAMES venait peut-être inconsciemment de faire un grand pas dans l'acceptation des menaces bio-organiques. Son esprit plaçait encore quelques solides barrières pour se préserver, mais il ne fait aucun doute du fait qu'en ayant connaissance de l'existence de créatures telles que le Tyran, l'élément de surprise en cas d'incident était fortement réduit. Un plus pouvant paraître anecdotique, mais qui avait son importance. 

Le reste de la journée se déroula sans qu'aucun événement particulier ne mérite d'être développé. Les opérateurs de WARDOG furent évalués physiquement, une épreuve anodine sur le papier tant leur préparation physique fût intense au cours de leur formation initiale. Toutefois, la fatigue accumulée et les diverses blessures liées aux situations à risques travaillées lors des différentes évaluations au combat transformèrent ce banal exercice de routine en une redoutable épreuve. Huit kilomètres chargés comme des boeufs, grimper de corde, tractions, répulsions au sol, abdominaux, parcours subaquatique, piste d'audace, la longue liste des épreuves enchaînées sans temps mort acheva d'épuiser même le plus robuste des opérateurs.

Un parcours de tir clôtura la journée et les opérateurs furent renvoyés dans leurs chambres. Le débriefing final aurait lieu demain en fin de journée. Eames était trop fatigué pour discuter de ce qu'il découvrît aujourd'hui, il n'aurait ni la force, ni la patience d'affronter GHOST dans une joute verbale. Il se chargerait de tout leur révéler demain, mais en attendant une bonne nuit de sommeil s'offrait à lui. La seule depuis un bon moment et pour la première fois depuis deux ans, il se sentait détendu.

Tout était enfin terminé.
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MessageSujet: Re: [TERMINÉ] Same Shit, Different Day [HUNK]   [TERMINÉ] Same Shit, Different Day [HUNK] Icon_minitimeSam 25 Avr 2020 - 18:32

23h50

HUNK venait d'enfiler une tenue multicam de l'armée américaine et avait échangé son masque contre une cagoule noire. Il montait l'escalier qui menait au dortoir de WARDOG et retrouva un groupe habillé comme lui.

- Tout est prêt ? Demanda le vétéran au groupe.

-Absolument tout répondit un colosse en uniforme portant également une cagoule. Ils vont se croire en plein Kosovo

- Bien ! Alors à minuit....GO !

Au signal de HUNK, le colosse activa une télécommande et un véritable spectacle son et lumières commença au alentours du dortoir. On aurait pu se croire en pleine guerre. Explosions, coups de feu, cris...Tout ces enregistrements étaient fait dans le but de faire croire à une attaque du complexe de l'U.S.S. Bientôt du bruit pouvait se faire entendre de l'intérieur du dortoir. Un membre de WARDOG voulut alors sortir mais la porte était verrouillée. Le colosse ouvrit alors une petite trappe dans celle ci et y lança un chapelet de grenades flash.

BANG !

La porte fut ouverte et en un instant, HUNK et son groupe se précipitèrent à l'intérieur. Ils mirent des sacs épais sur la tête des stagiaires désorientés et aveuglés avant de les assommer.

GHOST fut le premier à se réveiller. Ses yeux et ses oreilles lui faisaient encore mal. Il était dans une petite salle décrépie et froide, attaché à une chaise. Un homme en uniforme de l'armée américaine portant une cagoule était face à lui.

Oh alors chez Umbrella aussi il y a ce genre de pratiques pensa t il. Bah ça devrait pas me surprendre...

- Nous avons détruit le complexe d'Umbrella, dites nous ce qu'il y a à savoir sur ce lieu !

- Allez vous faire metttre répondit Ghost

- Je ne le dirai qu'une fois...dit HUNK. Parlez ou nous ferons usage de force.

- Bla bla bla...vous croyez être les premiers à utiliser ce genre de méthodes ?

La personne en uniforme se leva et fit le tour du prisonnier avant de balancer la tête de celui ci sur la table devant lui. Le prisonnier redressa la tête, le nez cassé, crachant son propre sang.

- Ha...pitoyable...

Le vétéran fi alors tomber GHOST sur le dos et à l'aide d'un couteau, déchira le pantalon et les sous vêtements du prisonnier.

- Hé...houlà ! Du calme la folle !

Sans répondre le soldat sortit deux pinces crocodile qui laissèrent sortir un cri de douleur à GHOST qui avait maintenant les parties pincées. Ses cris résonnèrent bien plus lorsqu'HUNK brancha l'autre extrémité des pinces sur une batterie.

Eames fut réveillé par des cris humain de douleur intense. Il était allongé par terre, mains et chevilles liées. En entendant les cris, il reconnu la voix de GHOST.

GHOST de son coté, dégustait. Le soldat le débrancha et s'approcha de lui, pistolet à la main.

- Parlez !

- Ha...bravo...bien vu le coup des pinces...mais un flingue ? Vous n'oserez...

BANG !

Le bruit résonna et Eames reconnu immédiatement un coup de feu.

- Vous êtes cinglés ! Cria GHOST en se tenant l'épaule, à présent perforée par du calibre 45.

- Parlez !

- Ok...c'est une île qui appartient à Umbrella...Ils y entraînnent les U.S.S., leur milice privée. Et paraît qu'il y a un labo aussi sur l'île...j'étais recrue de l'U.S.S. Mais je suppose que ça n'a plus d'importance...

HUNK sortit de la pièce et s'adressa à un homme en uniforme devant celle ci

- Sédation puis effacage !

HUNK se dirigea vers une autre pièce.

Pendant ce temps, Eames toujours dans le noir, se demandait ce qui se passait.

HUNK entra dans la pièce ou était attaaché MARSHAWN. La pièce était en tout point identique à celle ou était GHOST.

- Matricule ECHO 4 code MARSHAWN.

- Le complexe a été détr...

- Matricule ECHO 4 code MARSHAWN

- Parlez ! Qu'est ce qu'Umbrella faisait dans ce complexe ?!? cria le soldat en uniforme

- Matricule ECHO 4 code MARSHAWN !

HUNK se saisi de la chaise dans le coin de la pièce et l'éclata sur MARSHAWN.

- Parlez ou nous utiliserons la force.

- Matricule...ECHO 4 code...MARSHA...

MARSHAWN prit un grand coup de pied qui le fit basculer sur le coté.

Le soldat sortit une seringue qu'il approcha de la gorge de MARSHAWN.

- Parlez !

- O...ok...c'était un complexe d'entrainement pour l'U.S.S....on y a effectué des missions d'entrainement...


HUNK sortit de la pièce et s'adressa au soldat montant la garde devant.

- Sédation puis Labyrinthe !

Il se dirigea vers la pièce suivante. Eames de son coté fut relevé par un soldat en uniforme de l'armée américaine et placé sur une chaise puis attaché à celle ci. Le soldat ne dit pas un mot et ressortit de la pièce. HUNK entra dans la pièce ou se situait CROSS. La jeune femme était stoïque.

- Le complexe a été détruit ! Dites nous ce qu'Umbrella faisait ici ?


- …

- Parlez !

- …

Le vétéran lui asséna un violent coup de poing dans le nez. CROSS pissait le sang du nez mais restait stoïque. HUNK la souleva de ses deux mains avant de la projeter contre le mur de la pièce et de lui mettre un violent coup de pied.

- Parlez !

- …

- Nous serons obligés d'utiliser la force si vous ne parlez pas !

- …

Il se saisit alors de son talkie walkie et appuya sur un bouton.

- Amenez moi le matériel numéro 7


Quelques minutes plus tard, un soldat également cagoulé, entra avec un chariot chirurgical rempli de matériel. Le soldat attacha les mains de CROSS à plat devant elle sur la table. Il déposa ensuite un ventilateur face à elle et sortit une petite boite du chariot. Il ouvrit la boite sous le regard froid de l'interrogateur et en sortit de petites aiguilles possédant des languettes de papier à leur extrémité non pointue. Hunk prit alors une aiguille et l'enfonça sous l'ongle du pouce dans la chair tendre, jusqu'au nerf. Il reproduisit l'opération pour chaque doigt. CROSS commençait à suer mais ne dit toujours aucun mot.

- Parlez !

- …

Le vétéran alluma alors le ventilateur sur la vitesse lente et quasi immédiatement CROSS se mit à gémir de douleur.

- Parlez !

- …

HUNK augmenta la vitesse du ventilateur et CROSS poussa un bref cri avant de revenir à des gémissements.

- Parlez !

- …

Il mit alors la vitesse maximum ce qui arracha des cris de douleur et des larmes à CROSS.

- Parlez ! Votre organisme ne tolérera pas indéfiniement la douleur !

- …

Il se saisit alors d'un fiole sur le chariot et en versa une goutte sur l'épaule de la stagiaire. Rapidement, un trou moussant et crépitant commença à se forer, seulement accompagné de gémissements et larmes. HUNK se saisit alors de son pistolet et en colla le canon sur le genou de CROSS. Le talkie walkie se mit alors à émettre.

- Lieutenant John Smith, répondez !

Le « lieutenant John Smith » se saisi de l'appareil.

- J'écoute.

- Code bleu ! Stoppez l'interrogatoire !

- Reçu !

Il sortit alors de la salle et se tourna vers le soldat de garde.

- Sédation puis Labyrinthe !

HUNK se dirigea alors vers la dernière salle, celle de Eames.

Pendant ce temps, CROSS et MARSHAWN furent conduit chacun dans une salle au sol inondé.

CROSS fut la première à se réveiller. La salle était petite, mal éclairée, totalement en béton que la jeune femme reconnu comme d'origine militaire. L'eau était froide et elle était trempée de la tête aux pieds. Elle vit alors une note affichée au mur face à elle.


Bienvenue au « Labyrinthe »

Votre seule façon de sortir vivante d'ici est de trouver la sortie par vos propres moyens. Il n'existe qu'une seule façon de sortir mais attention, vous n'êtes pas seule dans le labyrinthe ( et tous vos compagnons de jeu ne sont pas humains )

Bonne chance


CROSS pesta intérieurement mais ne perdit pas de temps et entama de sortir de la pièce. Elle put établir rapidement qu'elle était dans un Bunker abandonné. L'eau et la rouille étaient omniprésentes. La jeune femme se servit de ses compétences en survie et de son instinct pour se diriger vers l'air le moins nauséabond jusqu'à trouver un faible courant d'air après avoir du plonger et passer à travers 3 salles complètements inondées. Les doigts de CROSS commençaient à lui faire mal et son épaule la lançait. Elle se rendit également compte que des sangsues lui mordaient les chevilles. CROSS se dirigea vers le courant d'air en espérant trouver une sortie. Elle finit par voir une porte ouverte au fond d'une salle gigantesque mais alors qu'elle allait entrer dans cette salle, une ombre se mit à bouger.

CROSS vit alors une créature massive, reptilienne, possédant de longues griffes. La créature marchait semblant chercher une proie. Tout à coup un grincement venant d'un coté de la pièce, fit se redresser la créature et celle ci se dirigea à une vitesse totalement surréaliste vers le bruit. La jeune femme en profita pour se faufiler dans le dos de la créature qui semblait occupée à déchiqueter une porte de sas militaire en acier à environ 50 mètres de CROSS. La stagiaire franchit alors le seuil de la porte de sortie.

MARSHAWN se réveilla sur un sol métallique dans une salle rouillée et abandonnée. Un mot était placé dans sa main droite.

Bienvenue au « Labyrinthe »

Votre seule façon de sortir vivant d'ici est de trouver la sortie par vos propres moyens. Il n'existe qu'une seule façon de sortir mais attention, vous n'êtes pas seul dans le labyrinthe ( et tous vos compagnons de jeu ne sont pas humains )

Bonne chance


MARSHAWN crut d'abord à une mauvaise blague, mais passant le seuil de la porte, il vit que le seul chemin était un vieil escalier métallique et rouillé qui s'enfonçait dans une partie inondée du bunker. Ne voyant d'autre choix pour sortir de là, il plongea et passa à travers plusieurs couloirs et salles. Le stagiaire refit surface pour se retrouver nez à nez avec un cadavre. Le corps était totalement putréfié et l'odeur donnait la nausée à MARSHAWN. Il se rendit rapidement compte qu'il s'agissait d'un cul de sac. Il replongea et pris un autre embranchement. Cette fois, il y avait un couloir menant à une cage d'escalier. Une douleur vive fit se rendre compte au stagiaire que ses chevilles étaient noires de sangsues.

Paniquant, le stagiaire se dépécha d'ouvrir la porte du rez de chaussé de la cage d'escalier, un lourd sas de bunker. A peine la porte ouverte dans un grincement ignoble, MARSHAWN eu tout juste le temps d'apercevoir une créature reptilienne se précipiter vers lui. Il ferma le sas aussi vite que possible mais pu voir avec horreur une longue griffe passer à travers le sas et lui entailler le bras droit. Il eut le réflexe de mordre sa main pour ne pas crier. Il courut alors au premier étage et vit une passerelle surplombant la vaste salle ou se trouve la créature. Cette dernière déchiquetait le sas et ne tarderait pas à passer. Le stagiaire prit alors la décision d'enjamber la passerelle et de sauter au moment ou la créature s'engouffra dans le sas.

A la réception, il entendit un craquement de mauvais augure et sentit une vive douleur dans son pied gauche. Il poussa un juron avant de courir vers une porte ouverte vers l'extérieur et d'en franchir le seuil.
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Eames
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MessageSujet: Re: [TERMINÉ] Same Shit, Different Day [HUNK]   [TERMINÉ] Same Shit, Different Day [HUNK] Icon_minitimeDim 26 Avr 2020 - 7:02

Spoiler:

C'est le hurlement déchirant d'un homme terrassé par la douleur qui réveilla Eames en sursaut. La panique s'empara immédiatement de lui en sentant qu'un voile, une cagoule ou un sac l'empêchait de voir quoique ce soit. Mais ce n'était pas tout. Il était incapable du moindre mouvement, et c'était là particulièrement anxiogène. Il se tortilla dans tous les sens, mais il n'y avait rien à faire, bras et chevilles étaient solidement harnachés à un fauteuil inconfortable.

Un coup de feu le fît sursauter, des gouttes de sueurs commençaient à imbiber son visage.

- Vous êtes cinglés ! hurla GHOST, agonisant.
- Bordel, qu'est ce qu'il se passe, siffla Eames entre ses dents, la mâchoire complètement crispée par la peur. GHOST ? hurla t-il une première fois. Quelqu'un m'entends ? Une porte claqua et des voix se firent entendre à proximité, mais ça ne sembla pas provenir de la même pièce que celle dans laquelle il se trouvait vraisemblablement prisonnier.

Une seconde porta claqua et un silence pesant s'abattit. Si pesant qu'Eames pouvait sentir les palpitations de son corps et se surpris à trembler. Il se concentre méthodiquement sur la gestion de sa respiration, bien qu'il n'était pas évidemment de procéder à un tel exercice avec le sac de toile qu'il portait.

Le plus terrifiant était probablement le fait qu'il ne se souvenait d'absolument rien. Il se voyait se coucher, se souvenait d'avoir somnolé, puis plus rien. Il n'avait aucun souvenir de son enlèvement. Umbrella avait-il été attaqués ? Cela lui semblait étrange, l'existence de ce complexe était confidentielle. Était-ce un exercice ? La direction prenait à cœur l'entraînement des opérateurs de l'Uumbrella Security Service et Eames aurait opté pour cette possibilité en l'absence de coup de feu. GHOST avait très certainement pris une balle, et il était impossible que ce soit du fait d'un instructeur. Eames reporta alors sa réflexion sur la première possibilité. Qui avait intérêt à attaquer la corporation ? Une compagnie rivale ? Non, ils auraient été mis au parfum d'une menace de ce genre. Le gouvernement ? Peut-être, mais encore une fois, les méthodes semblaient brutales. Quoique les forces spéciales s'affranchissaient de toute limite.

- Ah bon sang ! s'agaça Eames en balançant le poids de son corps de la droite vers la gauche afin de provoquer sa chute sur le sol. Tout effort était vain, le fauteuil semblait inébranlable. Probablement fixé au moyen de rivets. Il hurla toute son impuissance, avant de reprendre sa respiration, le souffle court. Il laissa finalement tomber sa tête en avant.

Encore une fois, une porte claqua. Les mêmes voix se firent à peine entendre et quelqu'un sembla se faire traîner au sol. Eames imaginait alors les pires scénarios possibles dans sa tête en attendant que vienne son tour.

Après quelques minutes, le cri bref d'une femme retentit. Eames ne fût pas en mesure de reconnaître le timbre de la voix.

Un claquement de porte. Quelque chose de lourd semblait être traîné au sol. Une porte s'ouvrit brusquement. Celle de la pièce dans laquelle il se trouvait, il en était certain. Cette impression se confirma lorsque des pas lourds se dirigèrent vers lui. Quelqu'un semblait s'affairer autour d'outils, s'en était insupportable pour la recrue du service de sécurité.

- Hé ! s'égosilla t-il à l'intention de la personne présente. Vous êtes qui putain ? Personne ne répondît mais il distingua plusieurs bruits étranges qui ne laissèrent plus aucun doute quant à la tournure terrifiante qu'allait prendre les événements. Tintements d'outils métalliques, branchements, son d'étincelles électriques. Qu'est ce que vous voulez ?! hurla t-il finalement tout en essayant de se désentraver.
- Umbrella Corporation, gronda finalement un homme à la voix déformée par un dispositif vocal.
- Umbrella ? répéta Eames pour gagner du temps. Il reçu un coup de poing en plein visage.
- Parles ! Tout se bousculait dans la tête de l'opérateur, et il ne pouvait s'enlever de l'esprit la vision du Tyrant incubé dans les locaux du centre d'entraînement. Mais il devait tenir. Parles ! vociféra à nouveau son bourreau en le frappant une seconde fois.
- Qu'est ce que c'est que ce bordel ?! Il reçut une intense décharge électrique, la douleur fût si difficile à supporter qu'il avait l'impression que les muscles de son corps explosaient un à un. 

Ses hurlements étaient saccadés car sa respiration se bloquaient régulièrement. Lorsqu'il fût à bout de souffle, la douleur disparût. Un bref instant de répit lui fût accordé, et l'inconnu reprit.
 
- Tu ne sais donc pas ce qu'il s'est passé ? demanda t-il d'un ton rassurant.
- Vous m'avez enlevé sur l'île de Rockfort, c'est tout ce que je ...
- Je ne parle pas de ça.
- Je ne comprends pas ...
- Umbrella ! La Bosnie ! Les armes bio-organiques ! Dites-nous tout ce que vous savez !
- Bordel, je ne comprends rien de ce que vous ...
- Parles ! enragea une nouvelle fois l'inconnu en électrisant Eames une seconde fois. La douleur était insoutenable et l'opérateur en perdit à nouveau son souffle. Lorsque que toute sensation physique lui fût finalement retirée, Eames se retrouve dans un état proche du coma.

On lui retira finalement le sac de toile qui l'aveuglait.

Il n'y avait que très peu de lumière. Une ampoule fixée au plafond diffusait une lueur fatiguée. Face à lui, un écran de télévision cathodique diffusait de la neige en continue en raison de l'absence de signal de réception. Eames ne supportait pas ce bruit. Finalement, des images parvinrent à être retransmises. Des images auxquelles il aurait préféré ne pas être confronté.

La télévision diffusa tout d'abord des images d'archives provenant de documentaires réalisés sur les principaux conflits majeurs qui éclatèrent dans le monde depuis la fin du troisième Reich. S'ensuivit ensuite le visionnage d'images consécutives à des charniers, ou des génocides, Eames reconnût enfin la Bosnie et sa région de Srebrenica, désormais tristement renommée pour l’innommable massacre qui y fût perpétré.

- L'ombre d'Umbrella plane aux quatre coins du globe et cette corporation s'enrichisur des montagnes de cadavres, expliqua finalement un homme qui portait un treillis militaire multicam. Eames soupira, décontenancé. Quel effet ça te fait que de bosser pour ces ordures ?
- Ce que vous nous faites subir à moi et aux autres ... C'est illégal ... déclara stupidement l'opérateur à bout de forces.
- Votre existence est illégale, rétorqua sèchement l'inconnu, cagoulé. Vous faites partie de l'Umbrella Security Service, affirma t-il ensuite. Eames conserva le silence. De nombreux génocides en Bosnie furent la conséquence de tests effectués par Umbrella et vous massacrez pour les couvrir ! Le britannique n'écoutait plus, il refusait d'écouter cet homme.
- Les rapports de l'OTAN ...
- Étaient falsifiés ! Le coupa l'inconnue. Cette guerre n'était pas celle que vous pensiez ! La plupart des conflits contemporains sont déclenchés par Umbrella afin de permettre des tests à grande échelle !
- Slobodan ...
- Ils ont envoyés des USS pour nettoyer leur merdier et la faute fût rejetée sur les hommes de Slobodan. C'était tellement simple, nom de Dieu !
- Vous êtes complètement tarés ... rétorqua Eames. Comment peut-on à ce point être négationniste ?
- Vous ne voulez pas entendre raison, c'est votre choix espèce d'ordure ! hurla le militaire. Détachez-le ! Ordonna t-il ensuite à deux hommes dans le dos de l'opérateur. Il n'avait même pas senti leur présence. Ils désentravèrent Eames, puis le saisirent fermement pour le relever.

 Ils l'approchèrent ensuite d'un bac en béton rempli d'eau.

- Vos camarades vous ont désignés comme étant leur chef, avant de mourir, menti le militaire. Il marqua une pause. Quel est le but de ce centre d'entraînement ? demanda t-il enfin.
- Vous l'avez dit vous-même, répondît Eames. Un sourire arrogant se dessina sur ses lèvres explosées et ensanglantées, le même que celui qu'il arbora avant de combattre HUNK, ignorant que c'était encore une fois ce dernier qui lui en faisait voir de toutes les couleurs. Nettoyer le merdier de la compagnie.

D'un hochement de tête entendu, les deux hommes firent basculer Eames, tête la première, dans l'eau avant qu'il n'ai eu le luxe de retenir sa respiration. Ils le relevèrent après quelques secondes d'apnée, puis l'immergèrent à nouveau afin de briser tout espoir de reprendre une inspiration complète. D'énormes bulles se formaient et venaient s'éclater à la surface de l'eau, Eames agitait la tête dans tous les sens et tentait de se débattre, mais cela n'avait qu'un seul effet : consommer le peu d'oxygène qu'il lui restait dans les poumons.

Alors qu'il frôla la noyade, il fût relevé. Jamais, il n'avait pris une inspiration aussi longue, et cela lui donna l'impression que ses poumons étaient en train de brûler.

- T'es coriace, gamin, reconnût celui qui menait cet interrogatoire nébuleux. La déformation de sa voix était terrifiante. A ce stade, ton pote GHOST était déjà en train de pleurnicher, et MARSHAWN gisait dans son sang, juste après nous avoir révélé que les USS s’entraînaient sur cette île.


Les soupçons du jeune homme furent confirmés, il avait bien entendu l’un de ses deux équipiers hurler. Et c'était sûrement CROSS qu’il avait entendu hurler, ou alors était-ce MIRAGE ? Après tout, si le centre avait été attaqué, il était évident qu’elle se ferait également cuisiner.

Mais plus grave encore, et là, Eames senti son corps l’abandonner. Toutes les souffrances qu’il avait jusqu’à présent enduré ne lui avaient été administrée qu'afin de le briser psychologiquement. Cet homme connaissait les réponses à toutes les questions qu’il lui avait posées, et détruire ainsi son esprit l’avait désormais préparé au véritable objet d'un interrogatoire qui n’avait pas dévoilé toutes ses surprises. Eames sentait son âme prête à le quitter, il ne voulait pas imaginer quelle était la prochaine étape sur l’échelle de la douleur. Il ne souhaitait qu’une chose, que cela se termine au plus vite. Relâché libre ou exécuté, peu importait, il souhaitait juste mettre un terme à ce cauchemar. Mais la question qui allait lui être posée impliquait bien plus que l’île et son centre d’entraînement.

- Pourquoi la création de WARDOG ? Cette question impliquait la compagnie entière ainsi que ses projets d’armes bio-organiques tels que le Tyran.

Eames hésitait, les yeux à demi-clos, les muscles complètement relâchés. Il ne tenait debout uniquement car les deux militaires le tenait à bras le corps. S'il parlait et que ces types le relâchait, il était un homme mort. Il était également évident qu'ils l’exécuteraient s'il ne parlait pas. En fin de compte, il n'avait aucune assurance de ressortir vivant de cet enfer. Il sembla mettre trop de temps à répondre, du point de vue de son bourreau.

Les deux hommes le soulevèrent et l’écrasèrent contre une table, l’un attrapa sa main blessée et il fût harnaché. Il lui était impossible de libérer son bras. Jamais, il n’avait souffert comme il allait à présent souffrir. Eames essaya de protester, mais il fût presque assommé par un coup de poing.

Le type qui dirigeait l’interrogatoire s’approcha de lui avec un couteau et incisa la blessure de la veille. Eames n’eût même pas le loisir d’hurler de tout son être, il fût sauvagement bâillonné et ne pouvait que gémir de douleur. Il lui était impossible de retenir ses larmes tandis qu’il sentait son propre sang couler le long de sa main complètement charcutée.

Tout se bouscula subitement dans la tête du britannique, son enfance dorée et lointaine dans la banlieue de Mayfair, ses parents et le déni de son père face à la carrière militaire qu’envisageait le jeune homme. La Bosnie, l’Irlande, O’Brien, les Gueules Brisées et sa trahison, le centre d’entraînement, ses équipiers de WARDOG, HUNK … Le Tyran …

N'oubliez jamais que votre ennemi joue avec ses propres règles et vous avec les vôtres. Vous devez être prêts à toute éventualité

Il sera peut-être moins arrogant maintenant qu'il a compris qu'il ne valait strictement rien face à l'élite du service de sécurité.

La mission passe avant tout, ça me paraît clair, peu importe ce qu’il en coûte. 

Je préfère être un idiot qu'une ordure.

C'est si noble de la part de celui qui a vendu ses camarades à l'IRA. Tu as des qualités, c’est certain, mais l’honnêteté n’en fait pas partie.

Je pense que vous feriez un bon agent de l'U.S.S., c'est pour cela que je vous ai laissé en vie. Cependant, vous devez être plus au fait des réalités...vous plus que tout autre membre de WARDOG...

Voici un exemple d'ABO, un Tyran. Comprenez maintenant que face à ce genre de menaces, seul, vous pourrez rien faire.

Je ne dis pas que l'U.S.S. est confrontée à ce genre de menaces régulièrement, mais c'est une éventualité. Umbrella se doit d'être prête en cas de fuite d'ABO, c'est l'une des tâches de l'U.S.S...

- Amenez-moi le sel, ordonna le chef. Eames ne ressentait plus rien et il pensait avoir atteint le seuil de douleur maximum. Lorsque du sel fût placé dans la plaie béante, Eames se senti véritablement partir. Il n’avait plus la force de crier. Il s’abandonna au néant.

Il est vital que vous soyez au fait que de telles choses existent...Il existe bien d'autres choses dans les laboratoires d'Umbrella.

-La salle 404 … souffla finalement l'opérateur brisé alors avant de lâcher prise.

Vous devriez tous les deux revoir votre définition de l'impensable.

Si seulement, il avait écouté cette femme.
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MessageSujet: Re: [TERMINÉ] Same Shit, Different Day [HUNK]   [TERMINÉ] Same Shit, Different Day [HUNK] Icon_minitimeLun 27 Avr 2020 - 0:02

Eames se réveilla très endolorit dans une pièce froide et sombre. Il fut réveillé par le bruit de l'eau qui coule. Il se releva lentement et reprit ses esprits. La pièce semblait être un ancien dortoir. De vieux lits aux matelas moisis répandaient une puanteur infecte. Le stagiaire observa la pièce, quatre lits superposés dans un coin, de l'eau ruisselant du plafond dans un autre. Une porte ouverte menait à un couloir que le britannique emprunta. Le couloir consistait en une longue passerelle métallique surplombant une très large pièce. Eames put voir assez rapidement, la même créature reptilienne que sur la photo que HUNK lui avait montré. Le stagiaire se cacha derrière des caisses et observa l'ABO. Voir la créature bouger quelques dizaines de mètres en contrebas était réellement terrifiant. L'ABO semblait humer l'air en quête d'une proie.

HUNK suivait l'évolution de chacun des stagiaires via des caméras camouflées dans ce bunker recyclé surnommé le Labyrinthe. En effet, sous son aspect délabré ce bunker n'était pas tant une ruine qu'une épreuve supplémentaire pour les stagiaires. A ceci près que le Labyrinthe, à l'image du mythe, possédait un gardien en la personne d'un très vieux et gros hunter bêta. La créature était parfois affublée du surnom de "Fossoyeur", "Equarisseur" ou encore "Eboueur" parmi les membres de l'U.S.S. ayant connaissance de son existence.

Eames vit la créature se redresser subitement et se projeter à une vitesse folle sur une porte de sas et se déchainer dessus. Le stagiaire remarqua alors une silhouette se faufiler derrière la créature jusqu'à une porte menant à l'extérieur. Il ne tarda pas à voir MARSHAWN débouler à toute vitesse sur la passerelle face à la sienne. Eames le vit enjamber la rambarde alors que le reptile arrivait quelques secondes plus tard sur la passerelle.

Le britannique vit alors l'ABO humer l'air et sentit avec horreur la lourde créature sauter sur sa passerelle. Il sentait chacun des pas de la créature résonner sur le sol métallique. Le temps semblait ralentir à mesure que la créature se rapprochait. Eames aperçu alors une porte de sas entrouverte et courut aussi vite que possible vers le sas puis le verrouilla. Une longue griffe s'enfonça dans la porte et finit à quelques centimètres du visage du stagiaire horrifié. Le britannique, paniqué, se retourna et vit qu'il n'y avait qu'une issue, une échelle vers le haut.

Il courut vers l'échelle et la monta le plus vite possible. L'échelle était rouillée et glissante. Dans la précipitation, Eames glissa plusieurs fois avant d'atteindre le sommet. Un bruit de métal plié et arraché fit craindre le pire au stagiaire qui vit bientôt avec effroi la tête écailleuse de la créature quelques mètres en dessous de lui. Heureusement pour lui, la créature était trop massive pour passer dans l'exigu conduit ou se trouvait l'échelle. Eames en profita pour déverrouiller l'écoutille qui surplombait l'échelle. Il se prit alors une véritable douche de jus de cadavre et d'ossements. Le stagiaire retint difficilement au haut le coeur et s'engouffra dans ce qui ressemblait à carrefour de connexion des tuyaux d'aération. Il rampa dans une canalisation humide et contenant des restes divers.

Eames rampait depuis environ cinq minutes lorsque la canalisation se mit à trembler puis se désolidariser. Il chuta de plusieurs mètres et atterrit sur le ventre devant la porte ouverte vers l'extérieur. Il se redressa avec peine et sortit.

Au même moment HUNK quittait la salle de surveillance.
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MessageSujet: Re: [TERMINÉ] Same Shit, Different Day [HUNK]   [TERMINÉ] Same Shit, Different Day [HUNK] Icon_minitimeJeu 30 Avr 2020 - 14:18

Eames était sur le point de s'évanouir lorsqu'il franchit finalement le seuil de la lourde porte. Il s'écrasa ensuite contre celle-ci, sa fermeture provoqua un fracas métallique, et le hurlement de la bête qui se trouvait à l'intérieur résonna longuement. 

Épuisé, encore sous les effets de la drogue qui lui fût injecté, il ne réalisa pas immédiatement qu'une silhouette humaine se précipitait vers lui. Il était incapable d'ouvrir correctement les yeux, non seulement à cause la fatigue, mais également en raison des rayons éblouissants du soleil qui pointait son nez à l'horizon. 

- Eames, murmura la silhouette, sa voix semblait déformée ou iréelle. Eames, répéta t-elle. Il fût violemment secoué, et cela sembla remettre de l'ordre dans son esprit. Hé ! 

Il reconnût CROSS malgré son visage ensanglanté et dégueulasse de poussière, de terre ou il ne saurait dire quoi. Elle hurla dans la direction opposée sans qu'Eames ne distingue ce dont il s'agissait.

- Merde, s'étonna MARSHAWN en s'agenouillant à son tour aux côtés de son camarade. Il a pas l'air d'aller bien. 

Eames plongea son regard éteint dans celui de CROSS, pour la première fois de la semaine, il lisait l'inquiétude sur son visage. Autour de lui, il distinguait le clapotis des vagues qui venaient mollement mourir sur le rivage. Il referma sa main dans le sable fin pour en ressentir la sensation, rien. 

- Tu as vu GHOST à l'intérieur ? lui demanda MARSHAWN, affichant un air déterminé. Il retroussait ses lèvres, et Eames aurait juré que ce dernier était prêt à retourner à l'intérieur de cet enfer pour aller chercher son équipier. Il hocha négativement la tête. Merde ! Aide-moi à le relever. 

Les deux opérateurs passèrent sous les bras du blessé pour le déplacer à un peu plus loin, libérant ainsi la porte. Ils l'adossèrent contre un rocher nu à l'éclat d'obsidienne. Ceci-fait, MARSHAWN se dirigea à nouveau vers la porte.

- Tu comptes vraiment te faire tuer ? demanda CROSS avec un dédain non dissimulé. Elle espérait qu'ainsi, elle soulignerait correctement l'énorme erreur que s'apprêtait à faire son équipier. Mais ce dernier ne sembla pas avoir véritablement conscience du danger qui rôdait à l'intérieur du labyrinthe. 
- Il est peut-être encore à l'intérieur, je resterai pas une heure de plus à attendre tranquillement ici, répondît MARSHAWN avec vindicte. Je l'apprécie pas non plus, CROSS, mais il fait partie de l'unité.
- Cette chose va se faire un plaisir de te déchiqueter, c'est tout ce qu'il va se passer. Alors, vous serez tous les deux morts, protesta CROSS, faisant ainsi honneur à son extrême pragmatisme. Reprenant peu à peu ses esprits, Eames intervint. 
- Cette chose ... Umbrella ... Les deux opérateurs tournèrent leurs regards vers le blessé. Ce dernier déglutit une dernière fois, puis inspira profondément. C'est une arme bio-organique de la compagnie, déclara t-il enfin avec une difficulté à articuler. Son regard croisa alors celui du CROSS, ses yeux semblèrent lui révéler quelque chose d'étrange et firent naître un sentiment de mal-être en lui. Quelque chose de sombre, peut-être. 
- L'audit de sécurité ... L'existence de telles créatures ... Les armes bio-organiques, c'est donc pour ça que nous sommes ici, déduisit finalement la jeune femme. 
- Ça paraît maintenant évident, répondît MARSHAWN. L'intensité de notre formation initiale et de ce stage était forcément justifiée, et nous avons maintenant la réponse. CROSS soupira, puis reporta son regard sur Eames. 
- Comment tu l'as su ? 
- C'est une histoire ... Il reprit son souffle. Qui peut attendre, CROSS. 
- Je ne penses pas non, siffla la jeune femme. Elle le saisit violemment au col. J'espère que c'est aussi ce que tu leur as dis lorsqu'ils t'ont interrogé ! hurla t'elle ensuite, menaçante. 
- Lâche-le, ordonna MARSHAWN qui se rapprochait d'eux. 
- Est-ce que tu leur as dis, EAMES ?! hurla t'elle une nouvelle fois. Elle sembla toutefois lire la réponse dans ses yeux, et lui décocha un coup de poing enragé au visage, MARSHAWN protesta, et la jeune femme se releva, enragée, pour finalement faire les cents pas, le long des vagues. Putain de traître ! lâcha t-elle finalement. Celle-là, il l'avait bien mérité, concéda le britannique en crachant une gerbe de sang contre le sable encore frais. Il jeta un œil à sa blessure qui s'infectait.
- Qu'est ce qu'on fait maintenant ? demanda Eames, en gémissant silencieusement tandis qu'il se redressait contre le rocher. Ils se trouvaient au milieu de nulle part, le centre d'entraînement était probablement détruit, ils n'avaient aucun moyen de communiquer avec la compagnie et un de leur équipier manquait à l'appel.
- GHOST est toujours là-dedans, répondît MARSHAWN, je vais y retourner.
- GHOST est vivant, lâcha finalement HUNK à la surprise générale tandis que personne ne l'entendit arriver. Et tout ceci n'était qu'une mise en scène.
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MessageSujet: Re: [TERMINÉ] Same Shit, Different Day [HUNK]   [TERMINÉ] Same Shit, Different Day [HUNK] Icon_minitimeVen 1 Mai 2020 - 13:10

Le vétéran de l'U.S.S. sortit d'un chemin caché derrière des broussailles.

- GHOST est vivant dit il. Et tout ceci n'était qu'une mise en scène !

HUNK s'approcha des trois stagiaires et les inspecta brièvement.

- Le conseil de sécurité d'Umbrella Corporation exige la formation d'une nouvelle équipe, comme vous le savez...Cette unité aura la même fonction que celle que je dirige...A savoir, sécuriser des ABO et maintenir la sécurité sur les installations d'Umbrella Corporation. La créature que vous avez pu voir dans ce bunker est une ABO d'Umbrella, un hunter bêta.

HUNK marqua une pause et invita WARDOG à le suivre sur le sentier.

- Simuler une attaque et vous mettre en position de faiblesse par un interrogatoire n'était qu'une façon de tester votre fiabilité et votre résistance. La Compagnie exige de l'U.S.S. le meilleur et la plus grande qualité de travail qui soit. L'U.S.S. se doit de ne compter que des individus d'exception en ses rangs au vu de ses responsabilités.


Il se retourna vers les stagiaires et vit MARSHAWN ainsi que CROSS porter Eames.

- Si cela peut vous consoler, en ressortant vivants de ce bunker, vous avez passer le test ultime de ce centre d'entrainement. Le Labyrinthe n'avait plus vu autant de stagiaires sortir vivants depuis bien longtemps...Pas de chance pour toi ma grosse...

Le soleil commençait à briller sur la cote de l'ile et le petit groupe atteignit la fin du sentier. Ils se rapprochaient du dortoir et pouvaient constater qu'Umbrella ou tout du moins les instructeurs connaissaient leur affaire en matière de mise en scène. Tout avait été fait pour rendre les choses le plus crédible possible. Des hauts parleurs cachés dans le dortoir diffusant les bruits de bataille, à l'interrogatoire en passant par les grenades flash...rien n'était oublié.

En arrivant au dortoir, HUNK fit signe à l'équipe médicale qui attendait d'éventuels survivants. Bientôt, les stagiaires furent pris en charge par plusieurs infirmières et médecins.

- Voilà ! vous avez gagner une journée de repos ! Le bilan et verdict final par votre instructeur se fera demain. dit le vétéran. Oh ! Et ne vous inquiétez pas pour MIRAGE, sa fracture costale fait qu'elle n'a pas quittée le bloc médical.

Le vétéran s'en alla en laissant WARDOG à leur réflexions et surtout leur épuisement physique et mental .
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MessageSujet: Re: [TERMINÉ] Same Shit, Different Day [HUNK]   [TERMINÉ] Same Shit, Different Day [HUNK] Icon_minitimeLun 4 Mai 2020 - 7:04




EPILOGUE



Ils avaient réussi là où tant d'autres avaient échoué avant eux.

Cette simple pensée bouleversa Eames qui avait encore du mal à réaliser l'ampleur de l'exploit réalisé aujourd'hui. Survivre à cette immonde créature, terrée dans au fin fond de ce labyrinthe émergé, représentait l'ultime chapitre d'une spectaculaire mise en scène. Une sombre pièce de théâtre à laquelle Eames aurait peut-être préféré ne jamais participer tant son corps avait repoussé ses limites pour en découvrir de nouvelles.

Ce stage avait été l'occasion pour lui de puiser des forces encore mésestimées au fin fond de son être, étape essentielle à la construction d'une arme humaine telle qu'un opérateur de l'U.S.S. Malheureusement, ce stage avait aussi complètement remodelé sa perception de la réalité. Les armes bio-organiques étaient bien réelles, et n'étaient pas que de simple virus mortels.

Il ne faisait aucun doute du fait que l'entraînement devait se poursuivre au delà de ce stage d'évaluation, car s'il leur avait appris à se montrer plus fort psychiquement, il ne leur avait pas appris à tuer un monstre tel que celui qui les pourchassaient dans le bunker. Eames espérait désormais qu'une fois les évaluations terminées, Umbrella jouerait enfin franc-jeu avec eux en mettant à disposition une documentation et une formation enfin adaptée aux menaces qu'ils seraient certainement amenés à rencontrer.

Leur mission était maintenant très claire, sécuriser des armes bio-organiques et maintenir la sécurité sur les installations d'Umbrella Corporation. Une mission que se partageait l'ensemble des équipe de l'Umbrella Security Service. Ils apprirent de ce fait qu'HUNK commandait l'une d'elles, et il était désormais évident qu'ils seraient amenés à intervenir à ces côtés dans le futur. Le jeune britannique ressentait un brin d'excitation à l'idée de côtoyer cette légende du service de sécurité. Mais devait-il vraiment se réjouir de participer à une opération aux côtés d'un homme réputé pour être le seul survivants des missions auxquelles il participer ? Rien n'était moins sûr.

Le reste de la journée fût placé sous le signe du repos physiologique. Les corps meurtris et les esprits brisés devaient récupérer d'une nuit infernale dont les stagiaires se souviendraient probablement toute leur vie. MIRAGE pu sortir de l'infirmerie, avec une inaptitude opérationnelle d'une durée d'un mois. Le médecin lui avait toutefois assuré que cela n'aurait aucune conséquence sur le stage d'évaluation, car le but de celui-ci était de tout donner ... Et de ne pas mourir.

GHOST avait pris sa place sur le lit d'hôpital. Tout le monde savait, mais personne ne souhaitait communiquer sur les raisons des blessures qu'il présentait. Un véritable secret de polichinelle duquel les opérateurs de WARDOG préféraient de toute manière rester éloignés. Les interrogatoires subis par chacun restaient très personnels, et faisaient parti de leur intimité. Il n'y avait rien d'évident à en parler ouvertement. Cette nuit restera ainsi gravée au fer rouge au travers de leur âme. Une énième plante qu'ils entretiendraient précieusement dans leur jardin secret respectif.

Ce stage avait été extraordinaire de part l'intensité des situations vécues et restera certainement la chose la plus dingue qu'ai jamais accompli Eames. C'est ainsi que malgré les souffrances endurées, une pointe d'émotion s'empara de lui lors du rassemblement qui eût lieu le lendemain.

Ce rassemblement allait signer la fin d'un stage d'une semaine, sanctionnant lui même deux ans de formation initiale. Le brevet d'opérateur du Service de Sécurité d'Umbrella allait leur être remis par leurs instructeurs en comité restreint. En effet, contrairement aux cérémonies militaires grandioses des armées du monde entier, celles de l'U.S.S se voulaient sobres et intimistes, car il n'y avait là aucune gloire à en tirer. C'est donc à l'abris des regards indiscrets, à l'extérieur du centre d'entraînement, au bord d'une falaise, que se déroula la remise des décorations.

Les cinq stagiaires, alignés au repos face à leurs instructeurs, portaient fièrement le regard vers l'horizon. Il était presque 17 heures 30, et le soleil austral s'engouffrait dans l'océan indien. Les oiseaux exotiques chantonnaient et le fracas des lames aquatiques contre la falaise enveloppait cette cérémonie d'un air de carte postale.

Encore une fois ... songea Eames, se remémorant sa sortie du bunker au lever du soleil. Les mains dans le dos, en position de repos, il jouait avec les doigts de sa main estropiée, en espérant rapidement en retrouver les sensations.

Les instructeurs se placèrent chacun face à un stagiaire, un patch de l'Umbrella Security Service en main. C'est HUNK qui se plaça face à Eames. Il ne pouvait rien distinguer au travers du masque à gaz que portait celui qui, en une semaine, lui en avait fait voir de toutes les couleurs. Malgré tout ce que lui avait fait endurer cet homme, il était celui qui s'approchait le plus d'une figure paternelle, et ce, malgré son air laconique et sa propension pour le mystère. Certes, ils n'avaient jamais vraiment discutés, mais ce privilège qu'il lui accorda en lui dévoilant le tyran, et les attentes qu'il avait placé en lui avaient profondément affecté le stagiaire.

Un sourire fier se dessina sur les lèvres du jeune britannique tandis qu'un d'un regard entendu, les instructeurs accrochèrent le patch sur les emplacements velcro d'épaules des nouveaux brevetés. Chaque instructeur adressa ses félicitations aux stagiaires qu'ils brevetaient. Ceci fait, un coup de poing dans l'épaule achevait de sceller la tradition. Certains échangeaient quelques mots, et un éclat de rire de la part de MARSHAWN surprit Eames qui détourna brièvement le regard. Il se tourna à nouveau vers le vétéran de l'USS qui lui faisait face. Les deux hommes échangèrent peut-être brièvement quelques mots, le patch fût accroché à l'épaule du stagiaire et HUNK frappa l'épaule de ce dernier.

Il était désormais un opérateur de l'Umbrella Security Service.



Merci HUNK





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MessageSujet: Re: [TERMINÉ] Same Shit, Different Day [HUNK]   [TERMINÉ] Same Shit, Different Day [HUNK] Icon_minitimeLun 4 Mai 2020 - 22:30

HUNK se tenait derrière les instructeurs lors de la cérémonie. L'ambiance était exactement la même lorsqu'il reçut sa certification. A ceci près qu'il y avait bien moins de stagiaires ayant réussit les épreuves.

Cette vision de ce groupe de stagiaires ayant réussi toute ces épreuves éveilla en lui une once de fierté. Il n'avait pas pour habitude d'éprouver des sentiments lors de la réalisation de missions. HUNK avait rarement vu autant de stagiaires réussir en même temps. Le vétéran avait veillé lui même à infliger les pires sévices aux stagiaires pour les tester. Il ne tirait aucune satisfaction à torturer, toutefois, la mission passe avant tout.

Il prit place face à Eames. HUNK était le seul à porter un casque et un masque à gaz. Le vétéran mettait un point d'honneur à se tenir toujours prêt à toute éventualité, si bien que rares sont les personnes à connaitre le visage de l'agent de l'U.S.S.

HUNK accrocha son patch au britannique. Il posa sa main sur son épaule.

- Félicitations ! Et bienvenue dans l'U.S.S., collègue. Je sais que le chemin à été dur, mais d'ici, il ne ressort que deux types de personnes... en disant cela, le vétéran serra la main de Eames.

- ...les agents de l'U.S.S. que j'estime comme des collègues... et des morts qui ne méritent que l'indifférence... Vous me voyez ravis de vous compter parmi nos rangs...agent Eames.

Se faisant, HUNK mis un coup de poing dans l'épaule du nouvel agent.

- A très bientôt...

Sur ces derniers mots, le jeune britannique cru percevoir un rire étouffé venant de son interlocuteur masqué. Eames détourna alors le regard, surpris d'entendre rire à coté.

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MessageSujet: Re: [TERMINÉ] Same Shit, Different Day [HUNK]   [TERMINÉ] Same Shit, Different Day [HUNK] Icon_minitimeJeu 7 Mai 2020 - 15:03

SCÈNE POST-GÉNÉRIQUE



Centre d'entraînement de l'Umbrella Security Service - Bureaux de l'administration - Ile de Rockfort


2 mois plus tard ...

- Vous dites qu'ils ont tous survécu ? 

Un rire gras éclata, et l'instructeur à l'origine de celui-ci fît couiner son siège en s'installant confortablement. Il posa les deux pieds sur son bureau, et alluma son cigare d'un geste maîtrise à l'aide d'un briquet à clapet. Il prit une longue bouffée de nicotine avant d'en recracher la fumée. Il en savoura les arômes un instant, puis reprit un air plus sérieux.

- Tous, affirma t-il ensuite en soutenant le regard impressionnée de la femme d'une trentaine d'année qui s'était présentée à lui un peu plus tôt dans la matinée. Son regard jais s'accordait parfaitement avec sa chevelure bouclée et charbonnée. Un drôle de charisme émanait d'elle, et l'instructeur en chef responsable de la formation des opérateurs de l'Umbrella Security Service ne pu vraiment discerner qu'elle en était la raison. 
- Je n'ai pas eu le courage de compter ceux qui ne sont jamais revenus du labyrinthe. C'est ...
- Inédit oui, intervint l'instructeur. Les opérateurs de cette unité ont démontré des capacités peu communes au cours de leur stage d'évaluation, mais la direction est persuadée que vous ferez l'affaire. 
- J'imagine que les erreurs de casting sont rares. 
- La direction ne se trompe jamais, surtout lorsqu'il s'agit de leur service de sécurité. Notre mission est capitale, et nos activités sont suivies de très prés par le conseil d'administration. Il tira longuement sur son cigare, avant de recracher l'épaisse fumée. Vous n'avez pas le droit à l'erreur. J'espère que vous avez les reins solides.

Son interlocutrice imaginait sans mal les lourdes responsabilités qu'elle aurait à endosser dans les prochaines semaines, mais elle n'était nullement effrayée. C'était précisément l'une des raisons qui l'avait poussée à quitter sa zone de confort et retrouver la vie palpitante d'agent de terrain. Quitte à laisser derrière elle ses propres enfants. 

Croyez-moi, ça fait des années qu'ils encaissent les coups.
- Hmpfh... Il considéra un instant, ce que beaucoup auraient considérés comme de l'arrogance, la détermination dont faisait preuve cette femme, et il s'en trouva presque impressionné car elle semblait faire preuve d'une rare force de caractère. Elle ne devrait avoir aucun mal à canaliser les électrons libres de WARDOG, il en était convaincu. Bon, finissons-en, trancha finalement l'instructeur en reposant ses pieds au sol. Il s'installa ensuite correctement derrière son ordinateur et fît pianota maladroitement. Quelques clics de souris plus tard, et il était enfin prêt à assigner la nouvelle tête qui se trouvait face à lui dans son unité d'affectation. Rappelez-moi votre indicatif tactique.
- MOTHER, répondît immédiatement Ripley déjà conditionnée pour rencontrer ses futurs "petits". L'instructeur souffla du nez, l'analogie avec le rôle de commandant d'unité était sympathique. Il tapa un instant sur les touches de son clavier, puis termina avec la touche entrée. C'était désormais chose faite, Ripley intégrait WARDOG à la fin d'une longue formation. Souvenez-vous, pas de noms, ni de confidences personnelles. Il marqua une longue pause au cours de laquelle il la sonda d'un regard inquisiteur une ultime fois. Prête ? Jane pris une inspiration solennelle avant de confirmer son affectation.
- Prête à prendre le commandement. 





FIN
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