[Validé] Sebastian Egea

SEBASTIAN EGEA

« I follow where my mind goes »

DESCRIPTION PHYSIQUE

Plus petit que la moyenne homme et complexé par ce fait, Sebastian compense par son 70 kilos de muscles, allant régulièrement à la salle de sport en plus de faire de la natation. D'origine mexicaine, on peut directement observer ses traits typiquement latino: peau légèrement mâte, pilosité de corps et de visage au rendez vous, cheveux noirs et crépus, avec un visage embelli par des yeux noisettes. Toujours des lunettes sur le nez et habillé d'une chemise, il arbore parfois des airs de premier de la classe.

PSYCHOLOGIE DU PERSONNAGE

Au premier abord, Sebastian pourrait paraître charmeur et très confiant. Cependant il n'en est rien, complexé par son 1m74, il tente de compenser ce fait comme il le peut, en sauvant les apparences et en se forçant d'afficher une certaine confiance en lui. D'un humour cynique et malgré une nature sociable, certains ont du mal à savoir ce qu'il pense réellement, et lui donne une personnalité relativement ambigüe. Cependant, quand on le connait suffisamment, on peut voir quelqu'un d'idéaliste ainsi qu'un ami fidèle et fiable.

SON HISTOIRE

De deux parents immigrés mexicains, Sebastian est né à Boston, faisant de lui un citoyen légalement américain. Deux ans après, ils donnent naissance à sa sœur Mariana. Famille sans histoire et banale, il n y a pas grand à dire de l'enfance de Sebastian jusqu'à son adolescence. Plus chétif que ses autres camarades, il était la cible de choix des enfants les plus perturbateurs de son collège, n'ayant aucun moyen de se défendre; ses parents ayant découvert cela, ils décidèrent de le changer d'école. C'est alors qu'il se mit au sport et en particulier à la natation, gagnant en assurance et en forme physique, ses problèmes étaient en quelques sortes résolus, jusqu'à son entrée au Lycée où il découvrit sa sexualité. Ce n'était pas un problème dans le cadre scolaire, mais pour sa famille il devenait de plus en difficile de le cacher, notamment après les remarques classiques du type "Tu n'as pas de copine ?", ou bien "Elle est mignonne celle là" lorsqu'il ramenait une simple amie à la maison.

Finalement une fois la majorité atteinte, il se dirigea dans des études de Psychologies, malgré une première année difficile qu'il redoubla, il enchaîna les quatre suivantes avec brio.
Signe d'un nouveau départ pour lui, il décida de présenter son petit ami de l'époque à ses parents, sa sœur étant déjà au courant de la situation, au prochain repas de famille.
Le jour venu, le malaise était présent, des banalités échangés sans plus, un repas sous silence, le regard dans son assiette n'osant pas confronter celui de ses parents, cela aurait pu être pire se disait il. Cependant lorsqu'il leva les yeux, il les vit sourire, non pas un sourire gêné, mais plutôt ce genre de sourire qui voulait dire "On le savait déjà, il était temps". Il se rendait compte que le malaise qui était présent venait de lui et de la pression qu'il s'était donné et il se considérait chanceux des parents qu'il avait.

Après deux ans à exercer en tant que psychologue, une année à suivre une formation en sexologie pour être psychologue scolaire, et six mois à ne plus pouvoir supporter la présence d'ados boutonneux, il finit enfin par trouver sa voie en tant que professeur à l'université, dans son domaine. Après quelques années à enseigner, il tomba sous le charme d'un de ses étudiants, malheureusement pour lui, cette attirance était réciproque. Après quelques mois à le fréquenter et plus car affinité, tout le monde avait finit être au courant, à cause d'une dénonciation d'une des étudiantes qui les avait surpris s'embrasser, ils pensaient qu'ils étaient seuls, grosse négligence de leur part. N'ayant constaté aucune évolution dans les notes de l'étudiant en question depuis le début de leur relation, ne pouvant prouver l'abus d'autorité au vu des témoignages et Sebastian s'étant toujours montré exemplaire, l'université ne porta pas plainte, cependant, il dut partir.
Ne pouvant pas enseigner à proximité, à cause de l'exagération de certaines rumeurs, il dut se résoudre à déménager et à laisser à contrecœur l'étudiant dont il s'était attaché.
En février 1998, il choisit Raccoon City, une ville moyenne, réputée sans histoire, entourée d'une vaste région montagneuse; c'était l'endroit idéal pour refaire sa vie. Envisageant d'abord de reexercer en tant que psychologue, l'université de Raccoon le contacta, une place en tant que professeur de psychologie s'étant libérée. Trouvant la coïncidence énorme, il accepta néanmoins la proposition sans se poser de question, n'ayant jamais été autant épanoui qu'en enseignant.